Iboga aux 18 heures d’Arcachon 2006 : objectif atteint

Mercredi

dernier, quand j’écrivais dans le WikIboga :

samedi 1er et dimanche 2 juillet

Départ pour les 18 heures d’Arcachon. RV plage du phare, à 12:00. Destination Arc. Inscription, bières au cleubaouse… et départ d’anthologie. Victoire sur les autres 680 puis remise des cagnars le dimanche avant un retour bien mérité au Ferret dimanche vers 15:00

… je n’y croyais pas totalement. Car, même avec un bateau mis à l’eau 2 semaines plus tôt donc coque bien sèche et impeccable (toutes proportions gardées), même avec le safran laqué et une dérive neuve sans le moindre jeu, même avec la qualité de l’équipage etc. je restais persuadé que l’expérience, la préparation et la compétence de skippers tels que ceux de Jefficau ou de Galip, pour ne parler que de ceux que je connais mieux, ne me permettrait pas un classement bien meilleur que les bonnes années, c’est à dire au milieu du classement des 680 (Jouëts et Gib Sea).

Et bien je me trompais.

J’avais eu des indices lors de la remise des feuilles de course, dimanche midi, et le classement (déjà) publié en ligne par le Cercle de la voile d’Arachon le confirme :

IBOGA EST CLASSÉ PREMIER DES 680 !

Tous concurrents confondus, 153 inscrits, 138 classés,

Au général, Iboga : 74e avec 4 tours 1/2,

soit 35,8 miles parcourus en 18 heures (bon, oui, 2 nds de moyenne… on ne rigole pas, SVP ; il faut déduire les heures à l’arrêt, en train de se battre contre le courant et au mouillage pour ne pas reculer).

Maintenant, le classement des Jouët 680 :

1er Iboga 35,80 miles parcourus

2e Forteach 35,15

3e Galip 33,75

4e Jefficau 33,70

5e Desperado 33,50

6e Entracte 33,05

7e Zouzou II 32,20

8e T-Kila 32,20

Pas un abandon.

Si l’on ajoute les Gib Sea 68 à la « classe », alors on en voit 1 devant, Toutoune, et 4 derrière.

Pour ceux que cela intéresse, des Sun 2000, prétendant au statut de futur bateau idéal du Bassin, le premier est à la 79e place.

Dans le même ordre d’idées, la plupart des First 210 et 211 est dans le 1er tiers du classement. Quel dommage qu’ils ne soient pas proposés en dériveurs intégraux !

Dans la classe B, en distances compensées (on pense ce que l’on veut des ratings…), Iboga 15e sur 56 engagés (52 classés).

Alors à quoi attribuer cette réussite ? Bien évidement, je ne peux que renvoyer à la qualité déjà vantée de l’équipage de cette année, qui n’avait d’équivalente que celle des équipages passés, mais qui ont bénéficiés d’un bateau sinon préparé (il faut voir l’état de l’accastillage et des manoeuvres…), du moins pas trop inadapté. Et puis une gestion des périodes de mouillage et des temps de sommeil ? Et puis il se peut aussi que les valeureux adversaires aient pris certaines options non optimales (bords sous spi un peu limite, obligeant à de coûteuses abattées…) ou n’aient pas bénéficié d’un passage clair à la bouée…

En tout cas, pour cette saison, je n’avais qu’un objectif : emporter le trophée des 680, ce classement aux 18 heures en constitue un prologue prometteur. Après, « j’arrête la compétition ». Quoi ? J’ai dit « définitivement » ? Vous avez dû mal entendre…