Ca a commencé comme un commentaire sympa sur la page de recensement des Jouët 680 : « Bonjour. Je suis l’heureux propriétaire depuis 10 ans de Cocace Solo : Jouët 680 de 1981. Son port d’attache se situe à Andernos, près de la jetée et, comme beaucoup je suis amoureux fou du Bassin. » (… suivent des compliments)
Le Jouët 680 Cocace Solo au mouillage devant Arccahon. Une des plus belles photos de 680 que j’ai eu la chance de voir. Chargée de sens, pour René Charraud : « elles témoignent un peu de mes « amours » avec Cocace ».
J’ai évidemment derechef ajouté Cocace Solo au recensement et sollicité quelques anecdotes, signes particuliers, images… Alors…
Signes particuliers : « Cocace n’a pas de signe particulier sinon une bande que j’ai voulue verte au lieu de bleue avec un petit hippocampe sur chaque bord (contrairement aux dauphins, les hippo sont de retour cette année dans le bassin). »
René Charraud poursuit, avec une légère (fausse) modestie : « Je ne suis qu’un très modeste marin, voilier tardif, entièrement autodidacte. Ma seule véritable performance est de savoir d’où vient le vent, mais toujours avec le plaisir et l’ambition de l’utiliser au mieux. »
Son actualité (novembre 2006), c’est l’hivernage : « Il est depuis 8 jours sous sa « robe de chambre bleue » (dixit Zoé) et sur cales dans le jardin. »
Ah, et puis, c’est d’ailleurs comme ça qu’il est arrivé sur le blog de l’Iboga, il a des problèmes de dérive ! « En fait, quelques petits problèmes se posent à moi avec la dérive que j’ai déjà changée voici 4 ans avec une plaque taillée en forme, et 2 joues en inox . Cette année ce sont les « lèvres de caoutchouc » qui sont arrachées, j’ai même perdu une des 2 lames d’inox qui les maintenaient en place. De plus le câble inox de levage de la dérive a rendu l’âme au moment (heureusement) de la remontée à terre. Je suis donc à la recherche d’un matériel idoine pour le remplacement des pièces défectueuses. »
« Rien de bien original donc. »
Mais dis-donc René, n’y a-t-il pas un peu de passion ? Pas le moindre rinçage à l’eau salée ?
« Si ce n’est que chaque sortie sur le bassin est un bonheur toujours renouvelé avec, quelques fois, des « frissons surprises » comme au sortir du banc d’Arguin, vent de noroît 6 bien frappé, au près, clapot blanc tapant contre un remontant de 108, quille des pinasses émergées et visibles entre 2 vagues, l’homme à la barre copieusement trempé et drisse d’annexe rompue pour faciliter les choses. »
Et bien voilà !
Pour finir sur une note de sagesse, courante chez les Jouëtistes : « Mais c’est sans doute le lot de chacun d’entre nous un jour ou l’autre… »