Category Archives: Livre de bord
Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Hivernage à Lège
Bon et bien enfin, l’Iboga a été pris en charge par Mairé Marine et transporté puis calé dans la prairie chez Eric et Muriel à Lège Bourg.
Sur les traces de Jean-Louis Etienne…
Les voeux de l’Iboga !
François-Xavier, l’Iboga et tout son équipage sont heureux de vous présenter leurs meilleurs voeux pour l’année 2006 :
Varech, pétole et ya plus d’saisons.
Prévu à 12:30, le départ se fera finalement à 15:00 alors que la marée est déjà presque haute. Le BMS avait annoncé des vents de 50 à 60 nds : on les attends encore, heureusement. Les prévisions les plus récentes faisaient promesse de vents de 11 à 16 nds : ce furent des vents de 1 à 3 nds faiblissant à rien.
Arguin merveilleux et tabernak d’moteur !
Arguin 1, Arguin 2, tramail, Pilat et retour
Samedi, 18:00, marée haute, aller chercher la bateau où je l’avais laissé, à l’ancre. Embarquement de l’équipage : Hélène, Julie et Alice, avec les sacs de couchages, la glacière, de la lecture… Cap sur le banc d’Arguin pour y passer la nuit. Nous avons vaguement RV avec nos amis d’Andernos et ceux de Claouey.
Envoi du spi… puis du moteur pour la plus grande partie du chemin. Nous croisons le MinouMinou II de retour. Je cite Jean : « Ce soir ya bcp de vent ! Non je suis sûr que c t mieux hier. »
Un trés beau coucher de soleil, par Hélène
Arrivée peu avant le coucher de soleil dans la grande conche du sud, un peu trop fréquentée, mais mouillage tranquille assuré. La marée baisse depuis plus d’une heure. Nous quittons ce mouillage pour une tentative de rejoindre nos amis qui se sont arrêtés plus amont, dans la conche derrière les igloo des gardes. Mais peine perdue : il faut faire le grand tour par le chenal à contre courant, le temps passe et la nuit tombe et, quand nous présentons l’Iboga devant l’estey d’accès, il manque d’eau pour passer… Pendant ce temps, Eric et Muriel arrivant de Claouey sur leur Bjet Manouche sont en avarie de HB et s’activent à exploiter le souffle de vent mais ne peuvent aller mieux que sur la plage nord du Banc.
Nous les y rejoignons pour une marée à couple. (à suivre)
Ferret – Piraillan par les corps-morts
Rien de plus extraordinaire qu’à l’habitude, pour cette courte sortie de l’Iboga avec fx solo. Départ du mouillage à 16:00 avec 80 cm d’eau sous les cracoys. Voiles envoyées, Mariner au chômage. Petit 2. Grand beau temps après 1 jour 1/2 de pluies de fin de saison. Marée descendante. Cap au 0, au près. 2 à 3 nds-fond me dit le gps. Cheminement entre les mouilages des Américains, le banc de la Vigne, la villa-algérienne puis l’herbe, le Canon et enfin Piraillan. L’occasion de reprérer 3 ou 4 680 de plus pour ma collec’.
Dérive retapée
Bon, la dérive est retapée – pas réparée, non, parce que, face à l’ampleur et surtout aux incertitudes d’un chantier de réfection complète, je me suis résolu, sous l’influence du démon de la fainéantise et du court terme, à percer un trou provisoire afin d’y passer la manille du câble de relevage.
Ca fonctionne.
Avant de casser à son tour.
Mais nous devrions ainsi pouvoir profiter de l’Iboga cette fin de la saison au lieu de la consacrer à chercher comment refaire une dérive en vil métal et non en or massif.
La dérive avariée semi-extraite du puits ; l’oeillet brisé sera scié et un nouveau trou foré un peu plus bas.
De cette expérience, je tire quelques considérations pratiques pour extraire une dérive de 680, enrichies des conseils précieux de Jean-Claude Faucher (le Gaillard), animateur de l’association des 680 (l’excellent dossier « dérive » illustré), et des conseils de Pierre Doucet (Tao, voisin de l’Iboga au Mimbeau) :
– quand on découvre l’avarie (câble ou palan cassé ou, comme l’Iboga cette fois-ci, perçage de la dérive déchiré par l’usure), en général c’est qu’on a besoin de relever la dérive – arrivée à la plage ou échouage prévu – l’urgence est alors de pouvoir relever la dérive pour éviter que le bateau ne s’échoue désastreusement dessus. Alors, arrêter le bateau en pleine eau, déposer la table et dégager le puits, préparer un bout (ou sangle) avec un large noeud coulant, l’introduire dans le puits à l’arrière de la dérive assez pour qu’il pende dans l’eau à 1m sous le bateau, chausser ses lunettes de plongée (équipement « obligatoire » à bord) et se laisser couler au niveau du mat (si fort courant, on s’aidera d’un cordage passé par l’avant du bateau et cerclant la coque à ce niveau), passer le noeud autour de l’extrémité basse de la dérive puis serrer le noeud et regagner la surface ; remonter à bord, reprendre son souffle et hisser la dérive de l’intérieur, enfin, passer la goupille ; (à suivre)
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Petite sortie et avarie
La petite sortie, c’est Ferret-Piquey A/R avec baignade avant le « R », puis rase côte, non-rencontre avec Jean-François, lequel quitte son mouillage pour une virée vespérale au moment où nous retournons au notre et, pour finir, l’avarie : juste avant de rentrer le bateau, de constater que la dérive ne rentre plus, ancrage du palan cassé par l’usure. Impose une plongée sous le bateau pour passer un noeud autour de la dérive pendante avant de la hisser par le puits. La fin de saison est compromise…