La croisière de Balao : Corse-Baléares-Marseille

Nous avions laissé Balao et son équipage, en 1991, à Ajaccio

« Après avoir visité une partie de l’île, nous repartons vers Propriano où, là aussi, nous aurons une place au port. Mais 2 jours après, nous mouillerons dans de petites criques pour échapper aux premiers scooters des mers.

Et si nous allions voir nos amis aux Baléares ?

Nous sommes début juillet. La météo est clémente ? C’est OK : nous continuons notre « pèlerinage ».

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18 heures 2005 : l’Iboga prendra-t-il le départ ?

Ici, il est question de rédiger le petit récit libre de cette 32e édition des 18 heures d’Arcachon vus depuis l’Iboga, où l’on verra que, malgré une préparation optimale des réserves d’apéro et du moral des équipiers, alors qu’un vent parfait promet un départ d’anthologie, la rupture de la lame de safran à 20 mn de l’heure du départ contraindra à un piteux retour au ponton (avec l’aide très appréciable d’un aimable batelier arcachonnais). Où l’on lira peut-être aussi que, grâce à la superbe solidarité des propriétaires de 680, l’Iboga pourra repartir 90 mn plus tard avec un safran de prêt et courir – un peu à contretemps – sa course au grand plaisir de l’équipage et qu’il en résultera une ambiance exceptionnelle dans une compétitivité inébranlable vu que le bateau avait passé « la ligne » en même temps que les premiers de la course passaient leur premier tour (l’impression d’avoir pris l’autoroute à contresens). Où l’on comprendra peut-être que cette édition restera marquée, pour l’équipage de l’Iboga, au sceau de la persévérance récompensée, du plaisir d’être ensemble sur l’eau dans ce paysage inimitable et de la conscience de vivre des moments hors du commun.

Ci-après, les chapitres à compléter quand j’aurai le temps :

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Parisienne à bord

Midi : vent est-sud-est 4 bft, plutôt glacé ; la marée baisse vite (coëf 96) mais le bateau flotte encore. J’avitaille et je pars. Herber et Nathalie m’accompagnent. Descente jusqu’à Piquey sous un spi de plus en plus ardent : le vent tourne sud. Pique-nique à bord au large du Ferret puis descente vers le Toulinguet dans un vent insuffisant à étaler le courant montant. Deux heures de pétole, on se traîne à la vitesse du courant. Herber lance ses leures ; en vain : pas de loubines ce soir. Halte sur la plage de l’Herbe pour embarquer Jeff. Re-spi jusqu’à la dune perdue. Là : plus de sable que d’eau. Malgré les 30 cm de tirant d’eau, on est planté. Pas grave c’est l’heure de l’apéro. Claouey est devant nous à 500 m. C’est fini pour aujourd’hui.