Petite escale au Mimbeau, mais bonne

Juste rentré à Bx, rapport à un horaire de train, direct du Mimbeau, à peine l’Iboga amarré à sa bouée. Dur le choc. Surtout que le vent daignait enfin entrer après une journée plus que molle quoiqu’ensoleillée c’était un minimum. Du coup, plutôt que d’aller dériver ou faire rager le moteur dans le chenal, service minimum et pourtant hors du commun : pique nique le long du Mimbeau, côté parcs. L’approche sous GV seule vent arrière profitant du faible courant le long du banc. Un emplacement pas mal sud, là où poussent tant bien que mal les pins. L’ancre au large et une autre à la plage. L’interloquation face au dépôt de sable par les gros camions jaunes, sable pris dans l’estey de l’escoure du phare, avec corps morts perdus et autres déchets. Mais pour qui se prennent-ils ceux là qui prétendent « engraisser » la plage ? Pourquoi ne pas bétonner ou poser des autobloquants tant qu’on y est, ne serait-ce pas plus rationnel ? Bah… La promenade côté lugue puis côté bassin. La suite de la promenade puis le casse-croûte aux charcuteries des Capus : Serrano bien fondant, Salamanque et Chorrizo piquants, tomates de début de saison… Et puis c’est bientôt la pleine mer et déjà le moment de partir. Voilà le lundi de Pentecôte.

la dune derrière un pin du Mimbeau

la dune derrière un pin du Mimbeau

Le dimanche, c’était le convoyage. Départ de Claouey vers 15:30. Le joli vent d’est s’est éteint. Le moteur a démarré et a poussé le bateau jusqu’au Ferret tandis que je finissais l’accastillage du mat et des manoeuvres (oh, les belles nouvelles poulies de pied de mât ! ah, enfin revenu le taquet de réglage de bordure ! enfin, efficace et correctement réglé le palan de descente du safran !). Quelques réflexions sur un bassin harcelé de bateaux à moteur tous aussi bruyants les uns que les autres (je ne peux pas parler des silencieux : je ne les entends pas !) Et puis, ce clapot artificiel plus que pénible quand il n’y a pas de vent… Vous n’avez pas remarqué, vous cette recrudescence de répliques de bateaux de l’île de Ré ? autant dans leur paysage local, ils font bel effet, pseudo traditionnel, genre pêcheur breton tout ça… mais chez nous, non seulement ils ne font pas couleur locale (contrairement dans le genre rétro-moderne, par exemple, aux Beacher) mais aussi ils poussent une flotte ! Leurs vague de traine est énorme ! Essayez de coudre une surliure sur un voilier au moteur, remué par ces vagues… Enfin, voilà : beau temps et peu de vent, le Bassin livré au motonautisme pour le pas bon comme pour le pire. Finalement, arrivée au Ferret, ancrage du bateau non loin du chenal pour pouvoir le récupérer au plus tôt le lendemain. Et un trajet en méhari pour le retour.

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Hommage à l’exceptionnel

Non, je ne me suis pas engagé aux 18 heures cette année. Pour la première fois depuis 20001. Mon bateau pas préparé (carénage, accastillage, etc.) et un coefficient de marée dans les 90, une perspective de passer de nombreuses heures à batailler contre le courant et à attendre la renverse à l’ancre, raisons qui ont eu raison de mon goût pour cette épreuve/partie de plaisir.

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  1. Voir les éditions 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006 et 2007 

24 heures d’Iboga, rencontre de 680 et régate de bacs à voile

Comme je disais là, j’avais un beau programme pour ce samedi 7 juin.

Pour commencer, aller au RV des Jouët 680 à la Sableyre, initiative lancée par Jean-Claude Faucher (Le Gaillard, absent) et reprise au bond par Jacques Migné, patron d’Emilie Borgadion. Oui mais Emilie Borgadion est retenue à quai la faute à un toron farceur au niveau de l’étai… Alors Jacques, il embarque sur l’Iboga.

Peu après pleine mer, vers 09:00, l’Iboga s’élance au près serré, cap au 60, vers Arcachon. Las ! un fort courant nous dépale jusqu’en dessous de la jetée du Moulleau (voir la trace qui en dit long)… Qu’à cela ne tienne, nous tirerons un bord au 180 (Nord). En effet, ce bord de près nous amène… à notre point de départ, ou presque ! Diantre, à ce rythme, nous ne sommes pas rendus au RV. Une série de coups de fil et de sans fil lancée par le camarade Laurent Berton (Bonaire) lui aussi empêché de venir mais dévoué à faire circuler l’info : il devrait y avoir Patrick Lucas (Galip) et François Belly (Abou Yaya). Mais comment les prévenir de notre « retard » ? Continue reading

Autour des bancs de Bernet : session Iboga solo

Avec la bonne conscience du travail accomplis, je m’étais autorisé un WE de 3 jours. Deux autre motifs étayaient mon projet : la perspective d’une journée quasi estivale telle que promise par la Météo, et l’impérieuse nécessité de caréner l’Iboga, activité qui demande 3 jours dont au moins un ouvré.

Session Iboga Solo 25 avril 2008

Aller sur la carte interactive avec les photos positionnées à l’endroit de la trace où elles ont été prises.

Pour le carénage, ça n’a pas marché, la faute au coefficient de marée trop faible pour permettre au flot de hisser mon bateau sur le ber de carénage. Il ne restait plus que le temps libre et le climat. Que faire ? J’ai apaisé ma conscience en promenant un seau de matériel de nettoyage – détergents, brosses, spays, etc – qui finiront la journée inutilisés, et en consacrant au moins 10 mn à remplacer le chariot de rail d’écoute tribord de foc grâce à la volumineuse caisse à outils qui a, reste du temps, servi de lest. Continue reading