Deux soirées, sinon rien, ou : 3 jours sur l’eau à Pentecôte, ça laisse des traces

Samedi 30 mai 2009

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Alors que les girondins de Bordeaux allaient se faire sacrer héros populaires par 80 000 personnes place des Quinconces.

Arrivé tard – 12:00 – sur le Ferret, mais pas de speed : le temps est estival, la marée encore haute quoique descendant, la glacière plein de bonnes choses du marché des Capucins, Jacques en route lui aussi…

Un tour de chauffe en solo dans le chenal de Piquey jusqu’à hauteur de l’Herbe (trace rouge sur la Google Map plein écran du sillon de l’Iboga en ce WE de pentecôte).

Embarquement à la plage de mon équipier du WE.

Traversée du chenal, jusqu’aux bancs de Bernet. Descente vers la dune. Traversée des cahouènes qui forment la pointe nord du banc d’Arguin, descente dans la passe jusqu’à hauteur du Trou-dans-le-Banc : « regarde, je te l’avais dit qu’il y avait un trou ». Remontée d’un trait jusqu’au phare et 1 bord pour aller au corps mort. La marée remonte depuis 2,5 heures : la bouée flotte.

Remisage du bateau jusqu’au lendemain, mais en attendant, trace vers la fête (hors sujet des Chroniques, désolé, pas de peopolisation de l’Iboga) prévue à Claouey.

Dimanche 31 mai 2009

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Équipiers du jour : Jacques encore et Emmanuel – deux authentiques ferret capiens qui sillonnent le Bassin depuis leur plus jeune âge sur un Lanaverre 5.10 – et aussi toute la famille de Meyran : Manue, Roland, Camille, Léonie.

L’idée principale, c’est de se retrouver, de naviguer de conserve, voire d’escaler ensemble avec le Blue-Djin et le Sun-Fast 20 louées et skippés par mes cousins. Eux sont partis beaucoup plus tôt récupérer les bateaux au loueur à Piquey.

Fin du suspense : malgré quelques échanges de coups de fils, nous ne nous retrouverons pas avant 21:30 le soir à l’apéro sous le vénérable chêne liège de Sylvosa.

Alors sur l’Iboga, ça donne factuellement ça (trace verte sur la Google Map plein écran) : depuis le phare, remonter jusqu’au nord de l’île aux oiseaux ; baignades, pique nique ; descente vers Arguin avec le descendant ; toucher un bon 4 à 5 bft au pied de la dune – 9 nds enregistrés au GPS ! ; entrée au moteur dans la grande conche sud (ce TARÉ qui fonce dans la conche à 30 nds avec son offshore !!!), échouement à 1 h de la BM ; siestes, promenades, reconnaissance à pieds du « Trou-dans-le-Banc », altercations avec un pêcheur au filet soit-disant professionnel, discussions, et puis siestes, thé, goûter, etc. ; dès que le bateau reflotte, départ sous foc n° 1 ; retour au Ferret en quelques larges bords sous un vent qui donne de bonnes sensations à la barre ; les jeunes filles sont un peu claquées par ces 10 heures sur l’eau ; laisser le bateau près de la plage pour le départ du lendemain.

Lundi 1er juin 2009

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Ce lundi, de nouveau secondé par Jacques qui tiendra la barre d’un bout à l’autre de la navigation, ce qui me va très bien.

Ca commence pas trop tôt non plus, vers 10:00, de toutes façons il n’y a pas de vent ; dès que le bateau flotte, parcours au moteur le long du banc du Mimbeau jusqu’aux 44 hectares de sorte que mon équipier puisse me rejoindre à pieds. Arrivé : bouquinage dans le cockpit au soleil.

Cérémonie du thé

Cérémonie du thé – Photo Jacques Froissant

Pendant ce temps le vent s’est un peu levé et permettra de remonter le courant aidant jusqu’au Grand Banc. Épisode pétole et vents tournants intermittents qui nous voit engager l’Iboga dans l’étroit estey d’Afrique bout au vent, pour ce qu’il y en a. Intéressant parcours zigzagant (trace bleue, vers l’île) finissant par nous permettre de rallier la grande concentration de bateaux qui, tels les cayocs sur une digue, contemplent la cabane tchanquée authentique et la pâle copie de sa voisine. L’occasion de nous joindre à cette foule le temps d’un casse croûte (comme c’est montré sur cette photo de Jacques) – euh, après le montage du nouveau taud de soleil de l’Iboga (merci Bordeaux Voiles !). Quel confort : on se croirait aux Antilles, du coup.

Et puis comme je souhaite ramener le bateau à son mouillage avant que la marée ne soit trop descendue, il est temps de profiter du vent d’ouest qui rentre bien maintenant, pour foncer au largue (c’est pas aujourd’hui qu’on sortira le spi) dans Mapoutchet, puis près dans le Teychan vers le Ferret. A 15:45, arrivée au mouillage qui est squatté par une vedette de location ; mais notre installation à couple fait rapidement arriver le patron confus et excusant de son insolence, ce que nous acceptons avec grandeur.

Et c’est ainsi que se termine cette excellente session de 3 jours de bateau.