Ce premier jour de long WE, il faut profiter de la météo dès aujourd’hui parce qu’après, ça ne sera pas très agréable ; d’après les prévisions.
C’est pourquoi Alice est allée dès vendredi matin faire le marché pour la marée et au delà. Ainsi dès 08:00 nous prenons la route pour le Ferret. Une escale à Claouey pour compléter le stock d’eau des Abatilles et prendre du pain. Le stand de légumes de Nadine est ouvert ; ça sent la saison…
Allée des Cormorans. Le bateau flotte encore (encore heureux !) Continue reading →
Au beau milieu d’un beau WE qui a vu la joie de participer à la despedida de mon cousin Pascal entouré de ses fidèles équipiers, de ses camarades d’escalade et de la famille — et donc de larges tranches de soirées sans fin — et la dernière régate de pinasses à voile de la saison — le tour de l’île — au cours duquel un importun banc de sable a mis un terme brutal à nos ambitions, voilà la marée du dimanche.
Passage à Claouey prendre Jean-Yves et Laurent qui paraît-il est tenté par l’expérience du cabottage. Embarquement au Ferret. Marée descendante. Cap sur le Pyla. Passage des caouènes au moteur parce que le vent est faiblard à inexistant. Passes sud sous voiles : le vent est revenu. Il est dans les 13:00. Trop de monde à Arguin toutes les places sont prises, pas envie de foule. Piquer à la plage des Gaillouneys un peu au nord des blockhaus. Marée basse. Ancre dans le chenal et à la plage. Un peu de ressac et le vent qui tourne ouest compliquent un peu l’escale. Mais pas assez pour nous empêcher de profiter du pique-nique, baignade et tour dans la végétation dunaire. Les mûres !!! Maintenant que la marée a bien commencée à remonter, on repart direction Claouey, pour l’escale du soir. On a du prés serré à grand largue. Le vent fraichis bien. On réduit la GV ; avec toujours le génois. Laurent à la barre. Puis Jean-Yves. Peinard pour moi. Manou sur la banquette au fond. Dans le chenal d’Arès puis de Lège, plus grand monde, le vent a juste faiblit comme il faut pour nous faciliter les virements de bord au milieu des mouillages. Arrivée dans un souffle d’air devant Sylvosa, escale du soir.
J’avais sollicité Pascal pour avoir un petit rapport de son WE avec l’Iboga, connaissant la qualité de son écriture. J’ai eu une chronique à plusieurs plumes.
Manue et Roland sont venus se dépayser à l’Herbe en cette belle journée. Faisons repas d’une assiette d’huîtres chez leur ami de fête et de pinasses des 90’s Eric « le Chou » Larrarté (je recommande sa dégustation au Canon, mais il n’a pas besoin du blog de l’Iboga pour remplir sa terrasse). Puis embarquons sur l’Iboga pour une petite marée de fin de journée. Il est déjà plus de 15:00 !
Ce samedi ensoleillé et encore assez chaud pour se mettre à l’eau sans réfléchir, c’est la PM à 11h54, un coef 32 qui permet d’envisager d’être au bateau à 09:00 et retour à 15:00 max.
Une marée exceptionnelle cependant, avec la participation d’Alice, juste de passage sur son bassin natal entre un retour de 6 mois à Mombai et une dernière rentrée à Villeurbane. Une semaine à Piquey pour atténuer le choc.
Ce dimanche de Pentecôte, enfin, un vent d’ouest – nord est normal. Belle occasion de passer la pleine mer sur l’eau.
Avec la marée, remonter le chenal de Piquey puis d’Arès, jusqu’à Hautebelle, en face de Claouey. Croiser la pinasse de Claouey La Légeote, sous 1 ris. Faire demi-tour jusqu’à la pointe de Graouères et embouquer le chenal de l’île au vent arrière. Le vent forcit, avec des rafales à 20 nds. L’Iboga porte toute sa toile. Anticiper le bord de travers qui arrive. Laisser la pointe du Congre à tribord et faire cap au sud ; prendre un ris dans la GV. Ça calme la bête. Choisir le chenal de Cousse. Croiser là une flottille de bateaux traditionnels — bacs à voile, canots mixtes, autres embarcations aux gréements auriques… un peu malmenés par les risées. Nombreux d’ailleurs sont au moteur. Apparement ils ont RV aux cabanes. Puis traverser le Teychan devant le port d’Arcachon. Hésiter à aller mouiller à l’abris du vent, dans la Canalette, derrière l’Aiguillon, mais choisir de remonter un peu pour mouiller sur le banc du Tès. Il est 13:30. Plus de 3 h de nave sportive en solo. Continue reading →
Nous sommes invités ce vendredi soir à une cousinade chez Manue et Roland à Meyran.
Carte marine du Port de Meyran et son approche – extrait du site eNavigation
Meyran est un quartier de la commune de Gujan-Mestras, entre Gujan et la Hume, qui dispose d’un port assez important, l’un des 7 ports de la commune, doté de 3 bassins. On y trouve le chantier naval Debord, ainsi qu’une quarantaine d’installations ostréicoles. L’un des 3 bassins a d’ailleurs été modernisé en 2010 pour répondre aux standards de l’ostréiculture moderne.
Un peu d’histoire :
Etabli en bordure de l’Estey de Meyran, il ne fut pendant des années qu’un port d’échouage. Voué à la pêche et à l’ostréiculture, le port de Meyran servit de terminal, de 1919 à 1935, à la ligne de chemin de fer Decauville, par laquelle étaient acheminés les poteaux de mines provenant de la forêt girondine et landaise. Les poteaux étaient alors chargés sur des barges tirées par deux remorqueurs assurant une rotation jusqu’aux cargos devant Arcachon, en partance pour l’Angleterre.
Les travaux de creusement et d’agrandissement, dès 1959, permirent de réaliser 4 terre-pleins, occupés ensuite par des établissements ostréicoles. (source : Les huîtres Arcachon-Cap Ferret)
Puisqu’il y a un port, donc, plutôt que de faire le tour en voiture, j’envisage de faire la traversée à la voile. Ou au moins en bateau ! Continue reading →
Officiellement, je suis au taf.
Mais comme j’ai travaillé dur pour livrer, ces 3 derniers jours, soirs compris, je m’offre l’après midi de ce beau jeudi au soleil.
Arriver à passer 6h sur l’eau, dont 4 de nave, entre Piraillan et Hortense, départ et arrivée bien sûr au mouillage de la plage du phare, et une escale au Bancot, sans voir le temps passer, c’est ça le « flow ».