Vingt-quatre heures d’Iboga, dont une belle séquence de 3h de virements de bords dans un vent soutenu. Ça faisait longtemps et c’était bon.
Ça a commencé samedi soir, 20:00 au bateau, avec de l’essence, un pack d’eau et quelques victuailles. C’est bien calme sur l’eau. Pas un bateau. Le temps couvert, après cette journée si chaude. La lumière de fin de journée un peu blême. La mer monte jusqu’à 22:30. Yamaha, 1h, Saous. Ancre. À portée de vue au sud de l’île, 4 ou 5 bateaux. C’est l’heure rose : il ne reste plus que quelques minutes de jour. Aux cabanes, un peu plus loin à l’Est, une bande de fêtards qui rejouent radio nostalgie.
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À la place du petit tour, 2 tours de l’île sinon, rien
L’Iboga était fin prêt pour le petit tour — Cousse, Mapoutchet, Girouasse, Courant, teychan — organisé par l’association des Jouët 680, quand j’ai reçu le SMS d’annulation : prévisions météo mauvaises et sans vent. Pourtant la journée avait bien commencé ; au bateau à 13:00, assez d’eau pour partir et courant porteur et même un peu de vent et un beau soleil bien chaud, pour rejoindre la flotte devant Arcachon. De dépit, je suis allé m’installer pour la dernière heure de montant et la 1e de descendant, tout près des cabanes tchanquées (la carte de cette saga nautique). 3 bateaux au mouillage, seul désagrément, les meutes de jetskis « école » amenés là par leurs guides…
Aux Tchanquées, les #nndd
Bref. C’est là que, casse croûte consommé, installé au soleil avec mon livre, je vois arriver 3 #nndd : La Bulle, Estouki, Pilpouz, en route pour Afrique où ils se sont donné RV. Je les invite au café et voilà les 4 bateaux flottant doucement, leurs skippers respectifs dans l’eau jusqu’à la taille, échangeant des histoires de voileux, bien sûr.
Lundi Mimbeau et tour de l’île
L’extraction de 06:30, dernière limite avant l’échouage dans la Lugue, pour la marée. Un coup de moteur au lever du soleil. Un corps mort dans le chenal, un tweet + photo et retour à la banette. Reliquat de pluie sur le taud toujours en place depuis hier soir. Pas de vent.
Connaître l’île aux oiseaux pour mieux la préserver
Afrique, Piquey, les Jalles, le Congre, Piquey, Arguin, et Ferret
Tout est dans le titre et dans la Google carte interactive de la trace de l’Iboga à zoomer sans modération.
Une bonne moyenne pour ce WE d’été et la saga du corps-mort
J’ai deux engagements pour ce week-end :
1° déplacer le corps mort à l’intérieur de la zone autorisée sous peine d’encourir les foudres de la police des mouillages municipaux ;
2° embarquer la petite famille de Corine et Olivier pour une découverte de l’île aux oiseaux.
Le reste est open.
Autant le dire tout de suite : grâce au beau temps et au vent de force 4 soutenu, le programme sera non seulement tenu mais outre passé pour le plus grand plaisir de tous les participants et le mien aussi.
Ca commence vendredi en fin de journée, juste après un apéro chez quelques autochtones du village des pécheurs du Ferret à qui je viens d’emprunter une pelle. Continue reading
Demi journée de septembre
Ce dimanche, je suis arrivé au bateau bien en avance puisqu’à 12:30 il restait encore 1 heure et demie de montant pour faire flotter la bateau. Mais qu’importe, j’étais bien, avec mon casse croûte à me laisser dorer au soleil. Les insolations de septembre sont les meilleures parce que les dernières de l’année. L’occasion de causer avec le propriétaire du Jouët Eole, mouillé lui aussi escoure du phare, un peu plus au large.
Et puis peu avant 14:00, toutes voiles dehors, emporté par le montant sous un fort coef de 90, vers Arcachon. Mais le peu de vent d’est devient nul et j’ai sacrément envie de piquer un somme. Et alors ? En plein milieu du chenal et de la pétole, je laisse le bateau évoluer à sa guise et je descend dormir 15 mn sur la banette.
Un tour de l’Ile solo
Bon, il reste des choses à faire après le carénage, mais la marée basse menace : j’irai travailler dans le chenal d’Arès : récurage du pont et du cokpit, révision de la bôme, repassage des drisses et rangement de la cabine à ma manière. Et, puisque le vent est là – un force 4 bien établi à l’est – , je pars. Contre courant et vent portant. Ce sera un tour de l’Ile par le chenal de l’Ile, Mapoutchet au travers – il y a du monde aux cabanes tchanquées – le Teychan sous spi – très long avec ce courant dans l’étrave – et le chenal de Piquey – je garde le spi au près bon plein jusqu’à Piraillan. A Claouey, je laisse l’Iboga à l’ancre devant le Club en prévision du départ du lendemain. Et une longue soirée s’annonce.