Lundi Mimbeau et tour de l’île

L’extraction de 06:30, dernière limite avant l’échouage dans la Lugue, pour la marée. Un coup de moteur au lever du soleil. Un corps mort dans le chenal, un tweet + photo et retour à la banette. Reliquat de pluie sur le taud toujours en place depuis hier soir. Pas de vent.

Un coup d’œil vers 08:30. Estouki aussi est sorti : il est au mouillage derrière moi. Et Pilpouz, béquillé le long des parcs, sur l’escoure.

Vers 10:00, petit déj dans le cokpit. Côté vent, c’est la pétole blanche : rien de rien. Mal parti pour la voile, cette marée. Rapprocher une peu l’Iboga et Estouki de la plage, histoire de ne pas trop mouiller plus tard. Et ralliement des camarades échoués à l’intérieur de la Lugue. Il y a vraiment foule aujourd’hui, en plus de la flotte des B2, c’est l’encombrement à la plage et au milieu de l’estey. Sur le sable, papotages et commentaires nautiques. L’Iboga et Estouki finissent par revenir vers le groupe, avec le flux. C’était bien la peine de se lever à matines ! J’en profite pour passer un coup de tamponjex sur la ligne de flottaison.

Et c’est bientôt l’heure de l’apéro. C’est reparti ! Gros pique nique bien arrosé. Démonstration de parfaite cuisson de pattes de poulet par Jean-Louis, sur son four spécial camping (déjà chroniqué sur sun2k, mais je n’ai plus la référence. Mathieu ?)

Vers 15:30, les participants doivent appareiller pour leurs ports d’attache respectifs. Erak est déjà parti dès que le flot le lui a permis. Heureusement, un thermique de bon aloi s’est levé. Enfin !

De très beaux départs sous voile seule face au vent (irrégulier) et au fort courant dans cet estey très encombré. Enfin très beaux les départs, certains. Pas de raillerie dans le cadre de ce blog ; c’est pas le genre de la maison. En tout cas pour l’Iboga, après une volte histoire de reprendre de l’erre, sous GV seule, ça sort.

Cap sur le chenal. Hissage du génois léger (rappel que le Medium, après réparation, est à Bordeaux Voiles pour prise de cotes en vue de la fabrication d’une nouvelle voile d’avant que je ne vous en dis rien…). Traversée du champ de mouillages. Cap au nord, près serré.

L’occasion de fignoler le réglage du galhauban sous le vent. +2,5 tours. La contrepartie sera prise lors du bord tribord amure dans le Teychan, au retour du tour de l’île. Entre temps, réduction de voile d’avant pour prendre acte de la force du vent.

Allez voir la trace du dimanche matin et du lundi après-midi

Entre les cabanes tchanquées !

Entre les cabanes tchanquées !

Un tour de l’île au début normal — remontée du chenal de Piquey jusqu’à Graouères — puis comme c’est la pleine mer à quelque chose près, coef. 76, je suppose qu’il y a assez d’eau pour couper par les terres. Confirmation en croisant Umbria au près assez proche de l’île. Donc au plus près de l’île, au portant, contourner les tonnes de chasse, relever la dérive vers Crastorbe, piquer entre les cabanes tchanquées. Pas mal de monde mouillé, mais pas assez pour me dissuader. Très peu de fond en revanche : dérive et safran relevés. Je traverse le parking et rejoins Mapoutchet via Gahignon. C’est du travers. Ça file. Surtout que la marée c’est renversée entre temps. Je rejoins le grand chenal d’Arcachon. Du près serré. Le bateau se gouverne barre amarrée. Le 2e galhauban. Et c’est déjà le Cap-Ferret.

Dans l’escoure, sous voiles. Arrivée calamiteuse : 2 échecs dans la prise du corps mort, et la 3e tentative pas jolie… c’est le début de saison, me console mon voisin du Pétrel. On dira ça…

Le temps de ranger le bateau, de la vaisselle et de changer la manille du mouillage qui s’était affinée outre mesure, et c’est le débarquement. Demain c’est mardi.