Tout est dans le titre et dans la Google carte interactive de la trace de l’Iboga à zoomer sans modération.
Qu’ajouter ?
Que le RV à Afrique lancé par Mathieu a réuni outre son Estouki et mon Iboga, la Bulle de Joël et le Mouille-col de Jean-Louis. Le départ du Ferret avec le montant, en fin de journée vendredi soir. L’arrivée sous voile après une traversée rapide, et avec le coucher du soleil. La fin de l’illusion d’une session de kite tuée dans l’oeuf par l’horaire et la chute du vent. La réalité d’une soirée à couple, dans le cockpit accueillant du Mouille-col, et toute la convivialité des marins heureux d’être là. Cette invraisemblable humidité qui a tout recouvert en quelques minutes. Puis la dispersion de la flottille pour une nuit très calme. Le réveil au lever du jour (en ce qui me concerne), bateaux posés qui sur le sable (bien visé !) qui sur la vase (ohhh…) Le temps paisible de la marée qui remonte, pas de vent, soleil hésitant. Le but des deux qui partent et les bricolages des deux qui restent…
Midi. Échange de coups de fils et RV à la jetée de Piquey pour embarquer Ben et ses moussaillons. Plus de vent. Moteur pour aller et pour revenir sur l’île, aux Jalles. La marée baisse alors ne pas trop s’engager sur l’escoure. Pique nique. Le retour du vent et une envie de voir les tchanquées qui nous poussent vers la pointe du Congre. Puis le retour à Piquey face au vent dans un bon force 3-4 et le débarquement de mon équipage éphémère.
L’après midi est bien avancée. Le vent portant et le courant m’amènent mollement mais assez vite à Arguin. Rencontre et quelques fractions de miles bord à bord avec La Bulle et son équipage au complet. Échange de messages avec Stéphane, qui a eu le privilège de photographier du ciel la nouvelle configuration et de se rendre sur place, pour lui demander conseils. Bonne brise NW à l’arrivée, je me fais presque surprendre par les 18 noeuds de vent de face qui m’accueillent, qui me cueillent et me poussent à la côte : plus de dérive + fort vent de travers… Je me laisse ranger sur la plage, le temps d’affaler et ferler les voiles. Déhâlage laborieux au moteur. C’est que ça souffle bien. Au milieu de la conche, je suis hélé par l’équipage d’un Dufour 30 : les fameux marins / pinasseyres Rose et Olivier et leurs équipiers du soir. Pas des conditions à me déconcentrer. J’amène direct le bateau à la plage sous le vent et une fois à l’ancre seulement je souffle. Rencontre. Parcours sur la côte nord du banc. Que ça a changé ! Et un apéro suivi d’une soirée amicale sur le Dufour.
Après l'apero ++ sur le Dufour de Rose et Olivier, l'Iboga cabané pour l'orage annoncé.
— François-Xavier Bodin (@fxbodin) June 5, 2010
Pour la nuit, un orage est annoncé. Il n’aura pas lieu. Tant mieux. Au matin, le vent s’est un peu calmé mais le plafond est bas. Il ne fait pas froid. Une petite pluie…
Presque tous les « résidents » sont partis. Je m’en vais aussi pour arriver au corps mort pas trop tard ni trop tôt. Il ne fait pas un temps très intéressant pour naviguer seul et si je reste, je risque ne plus pouvoir prendre mon mouillage. Navigation très directe donc jusqu’au Ferret. Et fin du WE à la voile.
Mais c’est pas fini le bateau ! J’aurai la chance en fin d’après midi de faire un rase villâs de l’Herbe à Piquey, puis un autre tour de l’île avec retour par le Courbey, sur la pinasse — à gazole — d’Édouard.
On ne quitte pas le bassin comme ça.