Cogito et Iboga font route de conserve

Tout était organisé pour convoyer l’Iboga du Ferret vers la Barbotière ce beau samedi 2 novembre : transfert depuis Arcachon en navette UBA, puis traversée avec un vent parfait 20nds S-O, mise au sec à Gujan et enfin récupération de la caisse à Thiers. Las! Une tempête annoncée pour la nuit, une certaine Amélie, vient perturber le programme puisque l’UBA a jeté le gant : pas de navettes ce matin !
Pas glop, comme disait Pifou :(
Le contretemps et la contrariété, sont une chose, mais surtout c’est la perspective d’avoir l’Iboga qui affronte la tempête Amélie au mouillage. Même si son emplacement le met à l’abris du pros gros, j’appréhende une avanie hivernale…

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Hivernage

Dernier billet de la saison 2010, avec quelques semaines de retard.

Enfin, j’ai fait sortir le bateau. Pour quoi pas avant ? Et bien les conditions ne s’y prêtaient pas : mord’eau, horaires, absences… J’en étais même arrivé à calculer de ne pas le sortir, pour les 2-3 mois qui restent… Et puis la maline1 de janvier qui tombait un WE, et puis l’envie de refaire une belle carène pour la nouvelle saison, et puis qu’il se repose un peu au sec ce vieux bateau.

Voilà. RV à 08:30 à la cale de Claouey.

Moi, présent à 07:30 à la plage de Bertic, pour être sûr d’avoir le bateau flottant après la PM de 07:04.

Il fait nuit. T° extérieure, vers les -4°. Temps sec. Le bateau flotte à 50 m du bord. Je mets mes vêtements sur la tête et je rejoins le bateau avec de l’eau jusqu’à la taille. Froide l’eau aussi.

Croyez moi, à -4 C, je n'avais même plus froid

Croyez moi, à -4 C, je n’avais même plus froid


Le pont de l’Iboga est givré. Continue reading


  1. Maline : marée de vives eaux, c’est à dire fort coefficient de marée. Le contraire est la Mordeau : « mortes eaux » 

Au sec !

Instruit par l’expérience de l’an dernier, j’ai réussi à ne pas laisser trainer la formalité de mise au sec du bateau.

Tél lundi 30 novembre : RV pris avec monsieur le professionnel et son chariot mardi 1er décembre à 17:00 devant la cale de Claouey.

A 16:30 le jour dit, je suis à Bertic. Le moteur, que j’avais emporté à l’abri, est déposé sur la plage. Le bateau est à une centaine de mètre au large. Coef. 91. Pleine mer. Je me couvre d’un maillot de bain et c’est dans cet appareil très adapté que je me mets à l’eau pour aller chercher le bateau. Malgré mon corps révolté qui tente de me faire renoncer, une volonté supérieure parvient à me faire marcher, de l’eau jusqu’au cou — glacée, l’eau — monter sur le bateau, tenter de le rapprocher au lancer d’ancre (c’est foireux) et me remettre à l’eau pour le mener à la longe. C’est long. Un vent de sud soutenu et froid balaie le plan d’eau. Continue reading

Bonne année 2000 !

Avant tout : vérifier que le bateau n’a pas souffert dans la tempête (voir les « aventures » de l’Iboga). Tout va bien, il n’a juste plus de corps-mort, mais on s’en occupera plus tard : il fait trop beau. J’embarque. Pour cette première sortie de l’année 2000, rien d’exceptionnel comme parcours : descente jusqu’à la Vigne et retour. C’est que les journées sont encore courtes, on est en plein hiver. Que j’ai eu froid !