Encore un tour de l’île dans un bassin désert

Bientôt "les fêtes". Les parqueurs sont au boulot pour la marée

A photo posted by François-Xavier Bodin (@fxbodin) on


Résumé : un tour de l’île à contre courant, avec bonne pause échoué aux Tchanquées et retour bout au vent et courant un peu tardif. Les notes de navigation :

Le vent rafaleux 18-25 nds Ouest, parfait pour kites à Péreire et aux Arbousiers
Le départ contre courant coef 90, cap au nord, GV en grand et foc, lent mais efficace au vent de travers
Le chenal de l’île contre courant au portant
Mapoutchet, ça trace mais ça caille aussi un peu, envie d’une pause au chaud aux cabanes
Échoués ! il n’y a plus qu’à attendre que la marée finisse de baisser, et remonte. Entre temps on est bien à l’abris du vent dans le carré
La bonne platée de pâtes – calmars à l’encre, et la salade d’endives-pommes dans le carré, préparés par mon équipière courageuse

Manou équipière courageuse

Manou équipière courageuse
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Julie-Marie qui déboule dans Mapoutchet, pour sa dernière tentative de record de la saison
La sieste
Les 2 jets à bras qui débarquent avec leur boucan inutile (ça m’aurait étonné de rester au calme)
L’eau est revenue
Le départ calamiteux des tchanquées vent arrière : le bateau loffe inexorablement et je suis obligé de lui faire faire une volte complète. 2 fois… surtout parce que la lame de safran est en position haute, vu qu’il n’y a pas de fond, mais j’aurais dû garder la GV en bas le temps de quitter le portant
La traversée du Teychan, où je commence à douter de mon planning, vu comment le courant résiste
Les bords de près face au courant dans le Teychan, très près des plages entre les jetées, pour profiter de la perturbation du courant (les anciens concurrents des 18h d’arcachon reconnaitront une tactique hélas interdite aujourd’hui)
Que la bassin est grand sans ses parcs de mouillages !
Le rase côte à Joigny et Péreire, et la lente traversée travers au courant tribord amure, jusqu’au niveau du Moulleau, légèrement épaulé au courant, puis le contre bord qui nous éjecte presque à Bélisaire, avant e dernier bord qui nous permettra de rentrer dans l’escoure
L’arrivée à 18h au lieu de 16:30 envisagées : erreur de programme, pour avoir voulu me mettre au chaud dans la cabine aux cabanes, au lieu de suivre mon plan qui était de descendre vers les passes pour avoir du courant portant au retour. Manqué !
Et par conséquent, parce que l’annexe est restée dans le jardin, l’immersion intégrale pour revenir du bateau. brrr !
La chance d’une nave de plus, volée à l’implacable calendrier des droits de mouillage… mais là il n’y a plus que l’Iboga sur l’escoure du phare, je vais devoir aviser.

Quelques images de cette marée venté et nuageuse

L'envol des bernaches

L’envol des bernaches
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