Au sec !

Instruit par l’expérience de l’an dernier, j’ai réussi à ne pas laisser trainer la formalité de mise au sec du bateau.

Tél lundi 30 novembre : RV pris avec monsieur le professionnel et son chariot mardi 1er décembre à 17:00 devant la cale de Claouey.

A 16:30 le jour dit, je suis à Bertic. Le moteur, que j’avais emporté à l’abri, est déposé sur la plage. Le bateau est à une centaine de mètre au large. Coef. 91. Pleine mer. Je me couvre d’un maillot de bain et c’est dans cet appareil très adapté que je me mets à l’eau pour aller chercher le bateau. Malgré mon corps révolté qui tente de me faire renoncer, une volonté supérieure parvient à me faire marcher, de l’eau jusqu’au cou — glacée, l’eau — monter sur le bateau, tenter de le rapprocher au lancer d’ancre (c’est foireux) et me remettre à l’eau pour le mener à la longe. C’est long. Un vent de sud soutenu et froid balaie le plan d’eau.

Installation de la chaise moteur, dégagement vers une eau plus profonde, remise à l’ancre et… me sécher ! je suis rose intégral. Et m’habiller chaudement. Après seulement, il est temps de conduire l’Iboga vers le RV.

La manoeuvre de sortie du bateau est banale.

La suite à Lège : retrouver les cales bois que j’avais fabriquées en 1996 (renforcées depuis, elles méritent la retraite…), et assister au calage du bateau par monsieur le professionnel et son assistant.

La nuit est tombée.

Le bateau est calé, à l’abri.

Un hivernage sans fait divers, on va supporter ? Bah, je trouverai bien d’autres trucs passionnants à vous raconter à la place.