Bon, la bonne nouvelle, c’est que je sais encore me servir d’un Jouët 680, et… la bonne nouvelle c’est qu’il faisait beau soleil en ce dimanche, l’un des 8 jours les plus courts de l’année (oui : à 4 jours du solstice d’hiver, vous voulez un dessin ?).

Quelle impulsion m’a poussé samedi soir à convo.. inviter Mathieu à l’improviste pour cette transhumance ? L’horaire de la marée compatible avec l’emploi du temps et les prédictions météo ? C’est ça.

RV à Claouey à 10:30. Route jusqu’au Ferret. Accès au bateau les jambes dans l’eau, glacée. État des lieux : le gros boulon de l’axe de la dérive dévissé, celui-ci manque de sortir ; il y a la ferrure d’ancrage du pataras qui est à refixer (lire le récit des dernières avanies plus bas dans le blog) ; et la GV à endrailler après avoir remplacé quelques coulisseaux. L’impression que c’est la première sortie de l’année, avec plein de petits trucs à faire avant de partir. Bref. 11:35, GV et médium en place, au près dans ce petit nordet glacial, VMG nord. En fait, bouée de dégagement à la 14 rouge suivi d’un rase-balise du Grand-Banc, au dessus du bancot, puis nord pour de bon.

Voilà. comme ça en commentant les villâs du bord de mer, l’architecture traditionnelle toute de contingences et tôle ondulée, et les règles d’urbanismes actuelles toutes de fantasmes achétypaux (c’est de moi, Mathieu n’est pour rien dans cette prise de position), et nos goûts respectifs pour la radio, ses émissions cultes, ses journalistes pédants et ses héros.

Mise au moteur pour finir la route face au vent et dans « les temps » pour la suite programmée de la journée. Et arrivée dans un estey de Madone extrêmement balisé par la Commune et échouement sur un lit de vase devant la villa Sylvosa où nous attend une annexe opportunément disposée à cet effet plus tôt dans la matinée. Le bateau fermé. La première partie de la transhumance est achevée. Il ne restera plus qu’à démâter le bateau et demander à l’homme de l’Art bien équipé de venir le chercher avec sa remorque et le conduire encore plus au nord.Mais en attendant : MERCI MATHIEU !