Sacrée Marée

l'Iboga au près cap au nord (photo Rose)

l'Iboga au près cap au nord (photo Rose)

Là je rentre d’une sacrée marée, qui avait commencé par une putain de sacré avarie de dérive sur une caouène au descendant, le bateau sauvé avec l’aide du sourire confiant de mon équipière, et la marée aussi, puis un rassemblement à 5 bateaux à Arguin pour une belle soirée et la nuit, puis une belle bagarre au près le dimanche matin contre le descendant, jusqu’à l’abris de la dune d’el Palomar pour reformer une grappe de voiliers conviviaux avant de retourner au mouillage d’un coup de génois vent arrière.

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L’autoroute à contre sens, et contre courant

Samedi, au lieu de tranquillement aller au bateau, je m’arrête à l’herbe pour un démâtage express. Puis filer dare-dare à 12:30 pour ne pas rater la marée descendante depuis déjà plus de 2 heures.

Embarquer sur l’Iboga les vivres et aussi le kite, vu les prévisions de vent. Prendre la route d’Arguin au portant. Arriver juste à temps pour embouquer la « passe » à travers parcs, en poussant un peu de sable à l’entrée, mais j’arrive à amener l’Iboga au fond de la conche, celle qui est mitoyenne, au sud, de « la bassine ». Vu le niveau de l’eau, il n’y aura pas davantage de bateaux avant quelques heures. Ce samedi, c’est moitié voile, moitié moteurs. Mieux que la semaine passée. Les voiliers, faut voir les unités ! l’Iboga est de loin le plus petit.

Dans la conche à Arguin

Grosse marche à pied à la basse mer, le long des bancs côté passe. Découverte de structures sableuses étonnantes. L’idée d’être sur le banc en mouvement, le sable qui va finir sa course aux Sablonneys ou au petit Nice. Baignade. Fin du tour côté parcs. Très différent : là, des fonds herbeux, graviers, argile… Continue reading

La chance de partager une nuit à Arguin avec Alice

Au départ, c’était une croisière pour mes ex-collocs. Et puis ça n’a plus été possible. En plus le samedi matin est devenu une réunion du syndicat de la forêt usagère suivi du repas de Bureau, tout ca, de l’autre côté de l’eau, au sud. Total, je n’étais au bateau qu’à 18:00. Entre temps j’avais cueilli Alice et Lauryne à Piquey.

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Le vol Dakar-Bruxelles en panne, immobile à 3000 pieds au dessus de la forêt usagère

Le ridicule coefficient de marée – 34 puis 26 – qui commande une extrême prudence sur les hauteurs d’eau au corps mort : départ et retour organisés à la PM. Le panier des Capus ; l’embarquement samedi vers 10:30 ; la route vers Arguin au portant vent faible à très faible (il fait chaud, vive l’été indien) puis revenant après avoir passé la dune ; l’arrivée à PM+2 dans un mouillage assez fréquenté ; choix d’ancrer dans 1,2-1,4 m d’eau, avec ancre auxiliaire au large, pour être sûr de repartir libre dimanche ; le type qui fait la révision de sa Guy Couach vintage à côté de l’Iboga, paraît qu’il doit faire tourner pour évacuer l’eau de son carbu – je l’interpelle ou pas ? ; le casse croûte puis la sieste à bord ; la traversée du banc de sable jusqu’à la passe avec sa baignade dans les vagues (pas de micro méduses ce coup ci) et l’exceptionnel plaisir d’une plage déserte ; l’émotion d’un paysage unique et sans limite aux improbables couleurs ; les bulles au coucher du soleil ; la recette du jour – casserole de chorrizos aux quartiers de tomate ; Le Breuil-Renaissance 2006 ; la nuit étoilée * ; le taud de bôme pour prévenir l’humidité – ça marche, mais il ne faut pas de vent…

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Arguin en plein mois d’août la nuit c’est…

A l’instigation de mon ami Jacques, créateur du fameux Blog on the Beach, je me suis offert 24h de Bassin en pleine semaine pour aller passer une nuit à Arguin entre hier mardi et ce mercredi.

Peut-être que le bateau me manquait après ces 2 semaines de croisière en Sunshine 38 entre Faro et Saïdia en passant – « la route des enclaves » – par Gibraltar, Ceuta, le Peñon de Velez et Melilla, plus quelques autres ports et marinas dans leurs pays respectifs (photos iPhone de la croisière) ? peut-être que j’avais fait une infidélité dimanche dernier en allant emporter à bord de la Légeotte la régate de pinasses du Moulleau, avec les amis pinasseyres mais toujours sans l’Iboga ?

Mais revenons au journal de bord. Déplorer rapidement le manque de vent qui m’a contraint à de fastidieux trajets au moteur, surtout le retour à contre courant.

La Mauny et maintenant

Arguin, un soir d’août 2009 : les équipiers du Nadaü s’organisent tandis que le ti-punch est prêt sur l’Iboga… le sunsette de partout et la soirée peut commencer.

En revanche, les paysages précédant le crépuscule et l’aube à pleine mer de 06:00 : à couper le souffle ; la qualité de l’amicale compagnie, les rhums, la promenade sur un banc encore quasi désert… à la hauteur, et plus encore. Consommation : 1/4 de La Mauny 50°, 1 frontignan de côtes de quelque part, 3 godets de ce vieux rhum arrangé antillais laissé récemment en cadeau et qui ravit les papilles les plus blasées :-)
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