Grâce à l’ami Stéphane Scotto, qui a repéré l’Iboga vu du ciel, en cette belle journée du 18 octobre, et m’a offert ce cliché inédit du bateau sous voiles, le blog a une nouvelle bannière. Merci Stéphane !
En cette semaine de mon anniversaire, c’est un vrai cadeau que je me fais de passer la nuit à bord samedi soir pour profiter de la marée de dimanche : coef 115, PM de 6 et 18h, vent léger, temps prévu clair.
Je suis réveillé tôt, par la houle de pleine mer poussée par du vent d’est, après une nuit marquée par… le froid aux pieds ! J’avais oublié de bien me chausser dans mon sac de couchage en octobre…
À 09:00 je suis parti. Beaucoup de courant et peu de vent. Je m’aide du moteur pour traverser le chenal sans me laisser dériver trop au sud. Très peu de monde sur l’eau. Juste un connard à moteur qui me passe juste devant poignée au taquet. Au moins celui-ci ne me rentre pas dedans contrairement à l’irresponsable de Catabass en août…
Devant le Pyla, je touche assez de vent pour arrêter le moteur et finir à la voile. Ça va vite avec ce jus ! 10:30, je longe déjà le banc et à 11:00 je suis mouillé dans la (désormais petite) conche. Premier au pit ; il n’y a pas grand monde !
Programme très habituel : tour sur le sable, pour voir si les passes sont toujours de l’autre côté ; pas envie de ma baigner aujourd’hui ; lecture à bord en surveillant la descente du bateau avec la marée afin de ne pas échouer ; casse croûte chaud avec une bonne bière (celle-ci, que j’avais goûtée 2 ans auparavant) ; re-lecture après le café, jusqu’au moment de reprendre la « mer ».
La traversée des caouènes qui prolongent Argun au nord, la remontée des parcs du Mimbeau, puis le retour au mouillage. Il est 17:15. la PM dans une heure. Il n’y a pas de speed. Allez, encore profiter du bon air et de la lumière exceptionnelle jusqu’au dernier moment à bord.
La prochaine fois, c’est la sortie et dernière nave de l’année… Déjà. Une saison amputée. Chaque sortie a compté.