Convoyage parfait pour épiloguer la saison #24

Ce samedi est le dernier pour organiser la mise au sec annuelle de l’Iboga avant la fin du mois, échéance de la saison des droits de mouillage.

La logistique est un peu fastidieuse à planifier car :
– le bateau part du Ferret et doit arriver à la Barbotière (l’avant-dernier port de Gujan)
– j’ai besoin de laisser la voiture à la Barbotière pour boucler la boucle à notre arrivée
– du coup, comment je vais au bateau ? (l’UBA n’est pas une option : les horaires ne collent pas)
– je ne peux arriver des Landes qu’assez tard vendredi
– mon cousin Pascal est à Claouey (et a une raison d’être vers Biganos/Gujan en fin de journée vendredi ; #option)
– etc.

Bref, dans le noir, sous la pluie et après quelques cafouillages dans le micmac, je finis bien à Claouey vendredi soir, avec Pascal et ses deux invités du WE — Claire et Guillaume, des victuailles pour la soirée qui s’annonce tardive, la voiture au port, et un plan d’action pour le lendemain.

Samedi matin donc. À 09:00 je mobilise l’équipage. Le temps est incertain : apparemment assez de vent bien orienté, ça changera des années passées, et de la pluie dans la journée, mais quand ?

Au Ferret, le temps que je prépare le départ, l’équipage fait un complément de petit-déj à terre. Je dirais que vers 10:00 on a quitté le mouillage. L’annexe atellée derrière l’Iboga.

Effectivement, pendant le petit déj à bord, le vent de nord — pas trop chaud — nous porte bien, aidé par le courant et, même en nous détournant devant le port d’Arcachon pour observer une mega-régate de Moth Europes (Camille est-elle dans la flotte ?), dès 11:30 on croise déjà devant Gujan. C’est qu’on va être en avance !

L'équipage du jour - Claire à la barre

L’équipage du jour – Claire à la barre (clic pour toutes les photos de la marée)

Alors on dépasse la balise K13 qui marque l’entrée du chenal menant au port de la Barbotière, pour continuer à remonter le chenal de Gujan. Ainsi jusqu’au niveau du Teich. La plage le long du parc ornithologique que mes équipiers du jour ont découverte la veille, à pieds, sous la pluie !

À la K15, on fait faire demi tour à l’Iboga.

Le vent est passé sud : c’est du près pour la remontée du chenal tortueux d’accès au port, avec des hésitations et des erreurs mais il y a de l’eau autour. Un dernier challenge : passer sous voiles entre les bouées très serrées qui marquent le passage au dessus du tuyau de la drague. Après il est temps d’affaler et de passer au moteur.

12:40, on installe les pare-battages pour prendre un quai en attendant le manutentionnaire.

Là, il va y avoir un gag qui aurait pu mal tourner, quand Pascal se retrouve suspendu, accroché par le ciré, à une échelle de quai rouillée au dernier degré qui vient de se déchausser du quai et démarre une lente chute côté flotte ! Je ne sais pas trop comment, on arrive à éviter à Pascal de complètement tomber à l’eau, à de ne pas se blesser et à repousser l’échelle contre le quai… Bref, on change de quai ! la prochaine fois, penser à mieux évaluer à quoi on accroche le bateau et sur quoi on pose les pieds dans un port pourri.

En attendant, on va casser la croûte.

À 13:30, le bateau est sur la remorque.

Iboga sur la remorque

Un petit tour de remorque (clic pour toutes les photos)

À 14:00 il est calé sur la parc de Bateaux Bois. La pluie est arrivée. On ne va pas traîner.

La suite de la journée passe par une visite de la ville d’hiver d’Arcachon. On zappe la montée au belvédère, vu la queue de touristes masqués qui attendent ! Jamais vu ça… Puis une galère pour trouver une place de stationnement, mais c’est quoi cette populace ? Il y a des vacances ou quoi ? (remarque, ça doit être ça…) Parcourir le boulevard-promenade avec un masque sur le nez, sans déconner… Bref. Je guide mes équipiers jusqu’à l’UBA (encore du monde ! mais je connais un coupe-file) qui va les ramener au Ferret d’où ils récupèreront leur voiture.

La boucle est bouclée ! Mission accomplie. Merci Pascal, Claire et Guillaume pour le partage et l’aide.

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