Où l’Iboga rue dans les brancards

Samedi 10 mars, RV pris pour +/- midi pour mise à l’eau.

Je me suis fait déposer au chantier à 10:00. Le bateau est déjà sur le ber hydraulique. Je peux gratter et peindre l’emplacement des patins (à peu près).

Le moteur a été révisé, bougie, carbu. Hélice neuve ! Et résolution du souci de prise d’air qui faisait caler. Bravo le mécano Thierry. Par contre rupture de stock sur les anodes. Je dois brosser l’ancienne et la remonter. Rester vigilant sur la corrosion de l’embase.

J’ai le temps de gréer tranquillement la GV, le génois, parés à hisser, remonter le moteur sur sa chaise.

Et c’est la mise à l’eau !

Un plaisir comment le bateau réagit mieux au moteur avec sa nouvelle hélice.

Sortie du port. Ciao La Barbotière. Sans doutes à cet automne.

Bye bye la Barbotière

Bon vent S-SW. Hisser d’abord le génois. Ça tire bien. Éteindre le moteur : faut pas abuser des bonnes choses. Puis à l’occasion du coude dans le chenal (heureusement que j’ai la carto sur la tablette pour reconnaître ces chenaux gujannais !) hisser la GV. Encore 2 coudes, et c’est la K13. Cap vers Arcachon, via les tripodes de la Matelle.

C’est là que je me fais cueillir par une succession de rafales 25-30 nds. J’ai tout dessus, au bon plein. GV en drapeau et départs au lof. Trop tard pour prendre un ris, là maintenant. Juste essayer de ne rien casser ni laisser le bateau partir dans les parcs. Un peu rude la première leçon de la saison. Enfin, une respiration. Je saute au mât pour réduire. Argh ! Le bateau empanne ! (voir la grosse virgule dans la trace GPS)

Avec un ris, c’est tout de suite plus maniable. Le vent refuse, je finis devant Arcachon au près serré. Le Teychan de face. Ah, ça ne va pas le faire le timing si je dois tirer des bords jusqu’au Ferret. Depuis plusieurs minutes, il n’y a plus ces rafales. Je peux renvoyer le ris (bord pas fameux entre le port et Eyrac sur la carte).

C’est que j’ai une contrainte horaire : arriver au mouillage tant qu’il y a de l’eau. Et ça descend. Mais Je ne vous fais pas partager le suspense : 2h30 après mon départ, grâce à un vent qui va adonner de nouveau progressivement, j’attrape le corps mort sous voile, belle manœuvre. Et j’avais une heure de rab pour arriver.

Je note pour la suite de la saison : Coef 33, le mouillage est praticable avec une hauteur d’eau de 2,20m, soit 3h après la PM.

[osm_map_v3 map_center= »44.6695,-1.1502″ zoom= »12″ width= »100% » height= »450″ file_list= »../../../../iboga/files/20180310.gpx » file_color_list= »#cc5d25″ control= »fullscreen,scaleline » file_title= »Gujan – Ferret Saison 22″]