Attention, chronique en vrac.
Cette édition, le Champion en Titre avait choisi d’apporter son expertise à un camarade. Bonaire n’était donc pas sur la ligne. La ligne justement : une belle salade de bordés à la bouée au vent !
Suite à un départ derrière toute la flotte, je n’ai vu que des tableaux arrière jusqu’à l’arrivée. Et certains tableaux arrières je ne les ai même pas vus tellement ils étaient devant ! À l’arrivée, il y avait 3 4 bateaux devant l’Iboga et 3 derrière (dont un solitaire, non inscrit).
En arrière de la flotte, un passage hardi entre bancot et les parcs, tandis que la flotte contournait prudemment le bancot, a permis à l’Iboga de regagner 2 places qui ne lui furent plus disputées.
La remontée du chenal de l’île restera une session de four à chaleur tournante où le seul vent était celui produit par le courant ; autant dire que les spis étaient collés à l’étai ou peu s’en faut. Encore heureux que j’avais réparé samedi le tangon de spi, coincé par le sel et oxyde d’aluminium depuis deux ans !
Cependant, à part cet épisode, pour une journée annoncée pétole, il y a eu quand même plusieurs séquences ventées ; suffisamment pour faire marcher nos bateaux. Mapoutchet et le dernier segment de Teychan, dans un petit 3 je dirais, et, toujours dans le désordre, entre le départ et la bouée 14 avec le courant (merci le Comité pour avoir choisi ce parcours) face à un petit 2 bft qui se cherchait au début, on peut naviguer. Le 2 bft qui s’est maintenu pour le chenal de Piquey, en faiblissant.
Pour ce qui est de l’Iboga, j’ai plusieurs excuses, malgré la concentration et l’engagement de mon équipier Jacques (« …et c’est là qu’on ouvre une bière » – « là » c’est quand le spi est établi et porte encore), mais je n’en ferai pas étalage1. Ce que je note, c’est la Volonté d’en découdre qui animait une bonne moitié des concurrents et néanmoins camarades de Jouët. En témoignent les optimisations, au ponton avant le briefing : dépôt à terre du moteur, changement de voile d’avant, passage de brosse sous la coque (bon, moi j’avais gratté ma carène au ferret la veille, j’avoue ; mais le moteur à terre, pas cette fois)…
Voilà, quoi dire ?
Lire le classement complet et le vrai compte rendu bien écrit par le Pdt Jacques Migné de « l’Emile Bourgadion », sur le site de l’association des Jouët 680 tenu par Jean-Claude Faucher du « Gaillard ».
La Trace :
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Cette belle journée sur l’eau n’aurait pas existé sans le convoyage du samedi soir, essentiellement au moteur, avec la marée montante (pour ne pas risquer la mésaventure de la 680 Connexion 2010 que je n’aurais pas courue si Vincent et Laurent n’étaient pas venus me tracter). Mais l’entrée dans le port d’Arcachon sous voiles, jusqu’à la criée, pour le principe. Un drop à la station essence à terre, pour refaire le plein de la nourrice, merci Mathieu. Dîner à terre.
Et le dimanche matin, réveil avec le soleil, dans le port (ah, il est fini le mariage sonorisée de cette nuit sur le toit des marchands de jetskis, qu’on entendait à 500m à la ronde ?) Thé –
tartines à bord. Inscrire le bateau au secrétariat du CVA. Je suis le premier je pense. Promenade à pieds jusqu’au centre ville d’Arcachon. Déjà beaucoup de monde. Une vraie réussite cette piste en bois entre le port et Eyrac. Bientôt un énorme mur supplémentaire en front de petit port pour héberger la Science et le musée Aquarium, et à la place du vénérable bâtiment du musée (fondé par la société scientifique sous la Présidence d’un aïeul Lalesque) s’érigera une hôtel considérable, rivalisant de hauteur et de hideur avec le palais des congrès qui enchâsse l’élégant palais Deganne. Mais bon, entre 2 falaises d’appartements, de place en place subsistent de si jolies villas, certaines modestes, d’autres créatives. Et leur élégance ravit les yeux. Bain de foule dans l’avenue Thiers car c’est Braderie à Arcachon. Un point d’orgue du Bon Goût de cette ancienne station balnéaire de charme. Le nouveau marché est blindé. Les terrasses aussi. Je vais me réfugier en front de mer au Café de la Plage pour un café-instagram-lecture.
Puis il est l’heure de retourner au port pour préparer le bateau et casser la croûte en attendant le briefing.
Après la course, le bateau est échoué à la plage du CVA. Un saut à terre pour serrer les mains des vainqueurs. Remercier mon équipier qui repart à la Teste. Et je profite du vent de S-O 3bft pour tirer un long bord face au courant, à 2-2,5 nds jusqu’à devant Bélisaire.
Tentative de battre le courant le long des mouillages, mais le vent faiblit et ce n’est pas jouable. Moteur pour finir. Sacré moteur d’ailleurs qui démarre très bien et calle très bien aussi, plus depuis aujourd’hui, perd son régime et pousse mal, tout en refroidissant cependant. Et allez, une révision à prévoir vite… #maintenanceAinsi se finit cette séquence d’un peu plus de 24h de plaisirs.
bon, un peu quand même : d’abord, ça fait plusieurs saisons que je n’ai pas régaté / pris un départ, ça se perd ; plus, nous ne sommes que 2 à bord, c’est un peu juste pour enchainer toutes les manœuvres sans à-coups ; ensuite, une option de route dans les premiers bords qui s’est avérée défavorable, j’aurais mieux fait de rester dans le lit du courant au lieu de tirer ce bord au nord du chenal ; plus cet épisode où je découvre que le mousqueton d’amure du génois est à moitié décroché de la toile, et voilà une petite manœuvre sans valeur ajoutée ; plus la manœuvre d’affalage de spi – renvoi de génois à Graouères, un peu longue… bon, le compte y est ↩