Le Tès, la Matelle, la Canelette, les bacs, la famille…

Une journée de rève, ce samedi sur l’eau. Le point clé : RV à Arcachon à 16:00 plage du port de plaisance pour déposer hélène sur l’Umbria et participer à la régate de bacs à voile et griller quelques films dans son EOS.

A bord de l’Iboga, j’ai la chance d’embarquer outre Hélène, Alice et Julie, pour une exceptionnelle journée sur l’eau en famille quelques jours avant la rentrée des classes.

Vers l’Est

Départ du Ferret à midi. Marée descendante, coefficient de 100, pas un souffle de vent : Yamaha à la peine en direction du Grand Banc. Une heure et demie plus tard (!) mouille l’ancre dans l’estey d’Afrique pour faire reposer le moteur, nourrir la famille en attendant la renverse à l’abris du clapot.

Voilà, maintenant il faut quitter à cause de la marée qui baisse. On sort l’Iboga de l’estey et on l’ancre en bordure de chenal, près du petit banc qui découvre à la pointe d’Afrique. Jusqu’à 15:00. Le vent enfin se lève avec le début du montant. Super !

A la voile vers Arcachon. Détour dans Mapoutchette en montant et Cousse en descendant ; traversée du Teychan vers le port. Déjà arrivent à la plage les bacs à voile, les pinasses, et autres gréements traditionnels. Beachage de l’Iboga. Serrage de mains de pinasseyres et autres marins sur la grève. L’Umbria prend en charge hélène pour une session organisée par Mathieu et tous les bateaux reprennent la mer en direction de la ligne de départ.

A la poursuite des bacs

Au « pouët » du bateau comité (qui a du aussi affaler un pavillon, mais je ne comprends rien à ces procédures de départ de régates…) quelques bacs s’élancent à la poursuite de la pointe du Tès, au près face au courant. D’autres s’arrachent péniblement à leur destin de chalands… Il y a vraiment 2 catégories de bateaux, dans cette famille des bacs à voile ! C’est impressionnant.

L’ïboga tente de suivre les leaders. Ce qu’il réussit assez bien, restant derrière, en effet. mais il s’agit de ne pas gêner les autres aussi, car nous ne sommes pas en course.

Le parcours est assez bien enregistré sur le GPS pour que je m’épargne de vous le raconter.

Trace

Belle journée commencée dans la pétole, continuée dans la tradition et achevée à la nuit après une belle traversée de La Teste de Buch au Cap Ferret, presque seuls sur le Bassin.

Rendus dans le chenal de Gujan, après avoir viré les tripodes rouillés, le courant de face cueille la flottille qui se reconcentre à coups de bords carrés, tandis que le vent faiblit jusqu’à nul. A ce moment, les bacs les plus performants sont à l’ancre, tandisque les autres ont lancé leur moteur (comprendre qu’ils ont renoncé à être classé). L’Iboga hors course évidemment, je ne m’embête pas et envoie aussi le moteur pour remonter doucement le chenal.

Le vent est revenu peu avant l’entrée de la Canelette.

Les bateaux ont renvoyé leur toile pour parcourir le chenal qui mène au port de La Teste. Beau spectacle. Enfin… en faisant abstraction des immondes murs d’appartements qui défigurent la pointe de l’Aiguillon. Quelle misère.

La course finit à l’entrée du port de La teste.

Umbria va faire un petit tour au fond du port et ressort. Nous récupérons Hélène.

Arrivent les pinasses à voile vent arrière.

Nous ne pouvons pas rester à l’apéro convivial et traditionnel car il reste juste assez de temps pour retourner au ferret avant la nuit.

Vers l’Ouest

Le retour de La Teste au Ferret est accompli d’une traite (voir la trace). C’est la dernière heure de montant et le vent est maintenant établi au nordet force 2. Le bateau file 4 à 5 nds au plus près de la plage pour mieux étaler le courant (et tant pis pour le « règlement » !). Le soleil disparait derrière la dune de la Vigne. L’humidité est bien présente et l’atmosphère se rafraichit rapidement. Mais c’est l’arrivée à la plage toujours sous voile. Un autre Jouët 680 effectue la même manœuvres. C’est le pleine mer. Débarquement de l’équipage, rangement des voiles et ancrage du bateau à quelques mètres du bord. Demain j’ai prévu d’amener, entre le café et les croissants, le bateau au chenal pour pouvoir le prendre plus tard à basse mer.