Nous voilà fin mai et le bateau n’est toujours pas prêt… L’an dernier, il était caréné début avril. La faute à ce printemps froid ? à ce mois de février sous les tropiques et sur les pistes ? On ne va pas se plaindre, hein ?

Bon, nous attaquons notre deuxième saison au Ferret, après 8 années mouillé dans l’estey de Madone à Claouey. C’est que les conditions juridiques et financières du mouillage dans cette zone sinistrée sont devenues un peu trop compliquées pour moi. Je préfère une zone plus simple, encore gérée par l’Etat malgré ses défauts.

Nous y gagnons un fond sableux, une capacité de rayonner fabuleuse, un point de vue nouveau… Nous y perdons la proximité de Bordeaux, la facilité d’accès au bateau, ce climat si doux et ce je ne sais quoi qui fait de Claouey un endroit unique (pfff, que c’est bateau !)

L’Iboga est sur remorque, presque prêt à peindre ; y plus qu’à, comme ils disent au sud… Rendez-vous fin de saison pour le bilan.