Au départ, c’était une croisière pour mes ex-collocs. Et puis ça n’a plus été possible. En plus le samedi matin est devenu une réunion du syndicat de la forêt usagère suivi du repas de Bureau, tout ca, de l’autre côté de l’eau, au sud. Total, je n’étais au bateau qu’à 18:00. Entre temps j’avais cueilli Alice et Lauryne à Piquey.
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Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
52,5 miles en 18 heures (moins 3) avec la vidéo en commentaire
Découragés, les fans des Chroniques de l’Iboga — anciens équipiers, camarades de Jouëts, amis et simples sympathisans — ont tus leur clameurs : « et cette chronique des 18 heures d’Arcachon, elle arrive, ou quoi ? » « t’as tellement honte du résultat que tu te caches ? » « le classement, le classement ! »
Un petit Toulinguet
Le samedi c’était pas du Jouët, c’était de la pinasse à voile : la régate organisée par Arès. Pas trop loin à tirer, au portant, pour rallier le RV. Embarqué à bord de la Légeote, chargé de l’amure. Une régate de début de saison, dirons-nous. Mais la 2e place n’est pas volée. La première, pour les Boïens, non plus, bravo à eux. Coup de chapeau à l’équipage du Petit Cailloc pour son sourire dans l’adversité (1 dérive cassée et 1 chavirage, quand même !) et merci pour l’accueil. Le timing parfait pour rentrer en quelques bords de près sur Claouey ou nous attend chef Dominique, organisateur et cuisinier d’un superbe PinasTapas partagé avec les organisateurs du Vire-Vire de Claouey. Pour finir raisonnablement (encore heureux !) parti vers minuit.
Afrique, Piquey, les Jalles, le Congre, Piquey, Arguin, et Ferret
Tout est dans le titre et dans la Google carte interactive de la trace de l’Iboga à zoomer sans modération.
Coup double à Arcachon et 1ère vraie nave de la « ya pu d’saison »
Le samedi, c’était un peu de bénévolat pour gratter et peindre la pinasse à voile Capricieuse, au club nautique de Claouey. Puis un repas de pinasseyre en quelque cabane claoueyenne. Suivi d’un acquis de conscience sur la Méhari : porter la roue à rechambrer, contrôler les lumières et se rendre compte que toutes celles de l’avant sont à remplacer de fond en comble (optique et gamelle comprises). Après seulement il sera temps de voir s’il y a d’autres raisons pour le non-fonctionnement généralisé. Et voilà la fin de journée. Il reste 1h de montant. Bruine assez conséquente. Vent ouest 15 à 20 nds.
un peu de bénévolat pour gratter et peindre la pinasse à voile Capricieuse, au club nautique de Claouey
Petite escale au Mimbeau, mais bonne
Juste rentré à Bx, rapport à un horaire de train, direct du Mimbeau, à peine l’Iboga amarré à sa bouée. Dur le choc. Surtout que le vent daignait enfin entrer après une journée plus que molle quoiqu’ensoleillée c’était un minimum. Du coup, plutôt que d’aller dériver ou faire rager le moteur dans le chenal, service minimum et pourtant hors du commun : pique nique le long du Mimbeau, côté parcs. L’approche sous GV seule vent arrière profitant du faible courant le long du banc. Un emplacement pas mal sud, là où poussent tant bien que mal les pins. L’ancre au large et une autre à la plage. L’interloquation face au dépôt de sable par les gros camions jaunes, sable pris dans l’estey de l’escoure du phare, avec corps morts perdus et autres déchets. Mais pour qui se prennent-ils ceux là qui prétendent « engraisser » la plage ? Pourquoi ne pas bétonner ou poser des autobloquants tant qu’on y est, ne serait-ce pas plus rationnel ? Bah… La promenade côté lugue puis côté bassin. La suite de la promenade puis le casse-croûte aux charcuteries des Capus : Serrano bien fondant, Salamanque et Chorrizo piquants, tomates de début de saison… Et puis c’est bientôt la pleine mer et déjà le moment de partir. Voilà le lundi de Pentecôte.
la dune derrière un pin du Mimbeau
Le bateau est à l’eau, mâté
Ca c’est de l’efficacité : caréné dimanche, remis à l’eau jeudi et même mâté et haubans tendus (on verra le réglage sous voiles), à 12:00, grâce à la précieuse présence d’Edouard qui a pourtant du boulot sur sa pinasse…