Entre parcs et Mimbeau

Il est bien gentil le journaliste de Voiles et Voiliers, de dire que je "sillonne le Bassin avec mon Jouët 680 Iboga". Mais, là, ce n’est pas un sillon bien rigoureux. Non. Juste une petite boucle d’une heure et demie sur l’eau, inclus l’envoi des voiles et le rangement. Mais c’est toujours ça de pris. Et c’était un bon moment de voile et de plein air.

Ca s’est passé pendant les 2 dernières heures de montant. Seul à bord (j’étais allé déposer 2 équipières sur le banc du Mimbeau, tandis que la 3e était resté à faire des maths – dur la terminale…), j’ai envoyé le génois léger tandis que le bateau avançait sous GV, au travers. Vent agréablement soutenu, sans violence. Voilà, le petit tour à côté de la bouée 15 et cap sur la côte.
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Jour d’été

Petite sortie, pour ce 2e jour d’été 2007.

A bord de l’Iboga : fx & ln : équipage de base. La mer monte. Le projet est d’aller tremper à Afrique et de repartir a pleine mer.

Soleil radieux, chaleur, vent faible. Trop. Yamaha pousse le bateau jusqu’à la bouée de chenal 14. Puis à l’approche de l’île, le vent se lève doucement puis, plus vigoureusement. La nouvelle gévé et le génois léger sont envoyés. Nous embouquons l’estey1 d’Afrique toujours sous voiles, jusqu’à arriver à raz des près salés du quartier d’Afrique.

La baignade. La petite promenade à terre avec visite à cette épave de voilier acier échoué contre le perré, qu’on se demande si elle va rester là jusqu’à ce que la rouille l’emporte, ou si elle sera renflouée un jour. Continue reading


  1. en patois, « estey » représente un petit chenal 

Trophée des Jouët 680

Attendue depuis un an, cette 3e édition du trophée des 680 commence bien, avec plus de 10 Jouët inscrits, ce qui fait une belle flottille, mais ne se terminera pas puisque l’heure limite 18:00 verra les plus acharnés attendre le retour du vent à l’ancre devant les Américains, et un verre de pastis à la main (sur l’Iboga en tout cas).

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I go back (igoba(c)) ou « au pied de la dune du Pilat »

Mi-août, le 16, précisément, alors que la météo est prévue pour 12 à 22° avec incertitudes pluvieuses, le mot d’ordre : « Si on y va pas maintenant, on ira pas du tout. »

C’est dire comment on est motivé pour aller dormir à Arguin.

Rendez-vous avec les amis partis d’Andernos en catamaran.

A bord de l’Iboga : fx, Hélène et Alice. Après un nettoyage en grand de l’intérieur, histoire de chasser les miasmes salés et humides d’inoccupation (6 semaines sans voir la mer…) et de l’épisode squat, embarquer l’avitaillement pour 2 jours et les sacs de couchage. Il est 19:00. Il reste 1 heure et demie de montant et le courant de face est encore sensible. Le vent est nord-nord-ouest, assez fort pour déhaler le bateau au grand largue puis au vent arrière. L’inconvénient, c’est qu’à cette allure, le bateau n’est pas appuyé : il tangue sévèrement, l’amure pas claire, les voiles entre fasseyement et empannage… et cette profonde houle d’ouest qui profite de la haute mer pour entrer sans vergogne ni contrainte et parfois déferler sur notre route… Il n’y a pas de risque, mais le comportement du bateau est tout sauf agréable.

Enfin, arrivés entre la dune et le banc du Matoc (que je situe cette année au nord, en prolongation du banc d’Arguin, c’est discutable mais j’assume), « à l’ombre » de la houle, il ne reste que le vent et l’allure passée au largue est devenue sympa.
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Iboga aux 16 heures d’Arcachon 2007

J’en entends d’ici des qui interloquent : mais… pourquoi il dit « 16 heures » ? Euh, c’est « les 18 heures d’Arcachon », non ?

On se calme… j’explique :

Patrice à la barre, fx à l'écoute de spi - Photo : Benoît Chochon

Patrice à la barre, fx à l’écoute de spi
Photo : Benoît Chochon

En fait, l’Iboga n’a couru que 16 heures car j’ai choisi de « décrocher » à 09:00. Décrocher, oui, je veux dire « lever l’ancre qui nous empêchait de reculer devant le Ferret depuis 7 heure du matin », privilégiant le confort de la journée à venir à un hypothétique gain de quelques miles supplémentaires. Pour être clair, je suis allé prendre mon corps mort tant qu’il était encore en eau plutôt que de rester jusqu’à la fin en course et alors obligé d’attendre le soir pour ranger le bateau. Bon, tant mieux pour le reste de la flotte : le vent s’est levé entre 10:00 et 11:00, lui permettant effectivement de grignoter quelques miles supplémentaires. Continue reading

2e tour, 2e jour avec la nouvelle GV

Ce dimanche 17 juin chargé en émotions : fête des pères (appels de mes 2 grandes filles !), anniversaire de mon père et 2e tour des législatives. Matinée pluvieuse. L’Iboga est toujours là où nous l’avons rangé hier soir. Après quelques épisodes à terre, photographiques, amicaux et familiaux, comme je suis venu, je reprends seul le bateau pour le ramener au Ferret. Continue reading