Bon, pas le temps d’en faire une tartine, mais l’asso des 680 après une soirée commune au Ferret, et, pour certains une nuit au mouillage, était convoquée pour un départ en convois vers Arguin.
Category Archives: Livre de Bord 2005
Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Moteur en marche, nouveau safran, retour au Ferret
Vendredi soir : ait fait remarcher le Mariner. A se gifler : il n’y avait qu’à changer les bougies (qui n’avaient pas été changées l’an dernier ais-je vu sur la feuille de soins prodigués en 2004). Mais le moteur est au Ferret et le bateau à Arcachon. Et bien le bateau reviendra chercher son moteur à la voile. Assez de manutentions !
18 heures 2005 : l’Iboga prendra-t-il le départ ?
Ici, il est question de rédiger le petit récit libre de cette 32e édition des 18 heures d’Arcachon vus depuis l’Iboga, où l’on verra que, malgré une préparation optimale des réserves d’apéro et du moral des équipiers, alors qu’un vent parfait promet un départ d’anthologie, la rupture de la lame de safran à 20 mn de l’heure du départ contraindra à un piteux retour au ponton (avec l’aide très appréciable d’un aimable batelier arcachonnais). Où l’on lira peut-être aussi que, grâce à la superbe solidarité des propriétaires de 680, l’Iboga pourra repartir 90 mn plus tard avec un safran de prêt et courir – un peu à contretemps – sa course au grand plaisir de l’équipage et qu’il en résultera une ambiance exceptionnelle dans une compétitivité inébranlable vu que le bateau avait passé « la ligne » en même temps que les premiers de la course passaient leur premier tour (l’impression d’avoir pris l’autoroute à contresens). Où l’on comprendra peut-être que cette édition restera marquée, pour l’équipage de l’Iboga, au sceau de la persévérance récompensée, du plaisir d’être ensemble sur l’eau dans ce paysage inimitable et de la conscience de vivre des moments hors du commun.
Ci-après, les chapitres à compléter quand j’aurai le temps :
Faux départ !!! et autres
Je me suis ENCORE raté la marée, déjà 2 fois cette saison. Ca fait beaucoup. Je pense qu’une caouhène s’est glissée sous l’Iboga cet hiver. Alors de deux choses l’unes : soit je prévoit 1/2 heure de plus (mais speeder l’équipage un peu plus encore ?), soit je déplace le corps mort.
Rase-côte
Pour la deuxième sortie de la saison, nous avons décollé assez tard – 16:20, la marée commençait à descendre – pour une fin d’après-midi de voile sous cette curieuse brume qui dominait le Bassin. A bord, outre moi-même et mon équipière permanente Hélène, Philippe et Claude et leurs 2 petits garçons. Pour mieux gérer le temps de retour, nous avons pris la route de l’Herbe, à contre courant, vent portant, juste assez loin de la côte pour toucher le vent d’ouest-sud-ouest et juste assez près pour pouvoir commenter les villas sur la dune et les bateaux au corps-mort : « tiens encore un Bélouga ; sacré bateau, très bien adapté au Bassin aussi. Quoiqu’il soit plus esthétique avec le petit rouf de sa version sport… Mathieu m’a dit que son voisin en a un à vendre… Combien ? huit mille cinq ?… » etc.
2e tour de l’Île 680 et première sortie : carton plein
Prévue de longue date, la participation de l’Iboga au 2e tour de l’Île des 680 organisé par l’association bénéficiait d’un équipage inédit : Philippe, ancien régatier de talent sur First 30 et Mathieu, élevé au 680 dans sa tendre enfance et désormais voué aux vieux gréements petits (Monotype) et gros (Bac à voile) ; et, bien sûr Hélène et fx. L’embarquement prévu à 11:00 aura finalement lieu à 11:30 la faute au retard des bordelais parce que Mathieu était là depuis le matin et avait aéré le bateau. Sortie du mouillage au moteur tandis que les voiles sont envoyées pour la première fois de la saison (si c’est pas triste de commencer la saison à la mi-juin…) A l’entrée dans le chenal, alors que le moteur cale et que le bateau part au lof (le tout sous l’incontrôle du patron à la barre) c’est l’accrochage dans l’embardée avec un drôle de bateau à moteur en bois qui arrivait en face… un peu de peinture sur la coque. Puis traversée vers Arcachon pendant que l’équipage fait connaissance autour de quelques charcuteries.
Le RV est à la balise 12 à 13:00 pour un départ prévu à la demie. La feuille de course envoyée par Internet ou remise avant le départ était très complète et même le tracé de la course était fourni pour ceusse qui n’auraient pas connu l’île aux Oiseaux.
L’Iboga est arrivé sur la ligne
Faux départ
Ce dimanche la première sortie de l’Iboga était prévue. Quelle excitation, quel enthousiasme (après une nuit de fête… aïe, pas si fort le soleil)
Contrôle de routine au 4 mars
Hier vers 18:00, marée presque basse, j’ai remonté mon jean pour aller contrôler le bateau…
Mouillage OK, sauf qu’il pourrait rester 1 mm de section en plus à la partie basse de la chaîne que ça ne manquerait pas ; fourrage OK, l’aussière ne s’est pas usée depuis la dernière fois.