Bon, pas le temps d’en faire une tartine, mais l’asso des 680 après une soirée commune au Ferret, et, pour certains une nuit au mouillage, était convoquée pour un départ en convois vers Arguin.

La flotte prend le départ à 10:00, avec le descendant. L’Iboga, après l’arrivée de son équipage du jour : Hélène et Alice, se lance à la pousuite des autres. Sous spi toute la route.

Cette année encore, les bancs de sable obstruent l’accès entre la presqu’île et le Pyla. Astuce : en arrivant du Ferret, au droit d’Hortense (à mi chemin des bouée vertes 13 et 11), piquer sur la naissance de la dune.

La plupart des équipages ayant choisi de rester en eau pour pouvoir repartir à sa guise, vent, courant et ressac conjugés, le mouillage le long du banc d’Arguin s’avère rapidement inconfortable. Aussi, passé le pique-nique, nous laissons là cette sympathique flotte pour aller naviguer dans le Bassin.

A noter le calamiteux départ sous GV seule avec ce satané bateau qui refuse d’abattre ! Sérieuse menace pour les autres bateaux et pour lui-même… Après 2 tentatives d’abattre d’un bord puis de l’autre, Mariner démarre, ce qui mérite d’être souligné, et nous permet de remettre le bateau dans le droit chemin. Mésaventure à méditer : GV larguée en grand, pas assez d’eau à courir pour prendre de la vitesse et permettre au safran de dicter sa conduite à la carène ?

Toujours spectaculaires, surtout avec ce vent, les pinasses ! On me dit que la première (ferret capie) finira chavirée…

On pousse au sud jusqu’au Petit nice, empannage, réduction de voilure à 1 ris et foc n°1 puis, plusieurs bords de près plus tard, nous voilà vers le coin du Grand-banc au moment où arrive la flotte des pinasses à voiles courant « Les 3 heures du Grand Banc »
. Spectacle superbe, comme d’habitude.

Pour finir, voilà les jets de la patrouille de France qui nous font un show bleu blanc rouge au dessus. Mise du bateau à la cape pour en profiter.

Et finalement, retour au corps mort juste accessible. Parfait.

Ca y est, j’ai encore fait une tartine !