Un lance pierre et du vieux boulon de 12… NON, je déconne, mais quand ils sont au vent, leur bourdonnement est aussi insuportable que celui de 20 mouches pendant la sieste.
Author Archives: fxbodin
La chasse sous-marine
Il paraît qu’on la pratique vers le Pyla ou le Ferret.
Pour en savoir plus :
Google : chasse sous marine Arcachon
Voiliers (pour les barreurs de bateaux à moteur)
Simplement un peu d’attention et de courtoisie suffisent à cohabiter dans un respect mutuel. Un bateau à l’ancre au bord d’un chenal, inutile d’y passer trop près : c’est très désagréable d’être chahuté par les vagues.
Aborder sur les plages
Presque toutes les plages de sable fréquentées par les baigneurs sont interdites d’accès aux bateaux (balisage jaune). Il peut y avoir des chenaux d’accès aménagés. Cette réglementation est à ma connaissance assez peu respectée : je vois souvent des bateaux aborder pour embarquer leurs équipages et les glacières.
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Les parcs à huîtres
La réglementation interdit d’y naviguer à moins de 3 h avant et après la basse mer. Il y en a malheureusement de moins en moins en exploitation au milieu du Bassin ; ça fait davantage de zones navigables, mais depuis, les esteys ne sont plus balisés par les rangs de pignots que posaient les ostréiculteurs pour délimiter et protéger leurs parcs autrefois. Très gênant quand la marée baisse mais que les bords de chenaux ne sont pas encore émergés.
La vase
Les « fonds du Bassin » (c’est à dire tout ce qui n’est pas au Pyla, à Arcachon ou au Ferret) sont essentiellement envasés. Donc tous les bords de chenaux ou d’esteys (petits chenaux) ne sont pas abordables. Il est très désagréable d’être échoué au milieu d’hectares de vase. En revanche, une « dune perdue » – grande surface de fonds sableux – offre d’excellentes baignades avec 1,5 m d’eau montante. Il y a aussi de belles plages de sable dans les fonds, mais surtout accessibles à marée haute.
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590 Lanaverre
Le 590 est une embarcation, comme un gros dériveur avec une très petite cabine, conçue et fabriquée par le chantier local Lanaverre (puis Yachting-France)1. Sur le bassin, surtout nord bassin, il y a une grosse flotte de 590 assez dynamique, des très vieux avec le mat en bois et des tout neufs avec le mat en carbone (ou presque).
Lanaverre est un chantier bordelais qui a construit des dériveurs entre 1950 et 1976, date à laquelle il a été racheté. Ce chantier monté par Lucien Lanaverre et qui a compté dans ses rangs Christian Maury a construit des milliers de dériveurs : 420, 470, 505, mais aussi Europe, Finn ou encore Jet, 490 et 590. En 1976, Lucien Lanaverre vend son entreprise à Dubigeon (dont Yachting France est devenu la branche plaisance). Les bateaux Lanaverre sont souvent assez anciens mais particulièrement adaptés à la navigation « balade » et « loisir » de plus ils font le bonheur des bricoleurs qui raffolent de ces vieilles coques à rénover. Source : Wanaboat! ↩
Les plages du Mouleau et le Pyla
J’aime bien le côté Mouleau-Pyla ; pour naviguer bien sûr (superbe banc de Bernet, à éviter pour les quillards ou en destination baignade dans les eaux claires de la lagune) mais aussi pour festoyer (l’Oubli, l’Italien, la Cabanne, l’Ermitage…). Chaque année, il y a un rassemblement de pinasses à voile avec grand banquet des équipages sur l’avenue piétonne, avant la régate.
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Les Bancs d’Arguin, du Chien et du Toulinguet
Ils délimitent les Passes du Bassin. Incontournable mais parfois inabordable, avec les bateaux mouillés en double, voire triple file. L’océan, l’eau claire et le sable jaune, la dune du Pyla à gauche et le Cap-Ferret à droite, les dauphins… magnifique. Sur le banc d’Arguin, de fabuleux mouillages à prendre en eau et laisser le bateau s’échouer au milieu. Profiter du coucher de soleil sur la dune, faire cuire les coques ramassées de frais, laisser venir la nuit avec le silence retrouvé… Mais quand même, gare aux coups de vent : il n’y a pas réellement d’abris.
décembre 2002 : hivernage
Et bien, avec le froid et la pluie, l’envie d’aller se mouiller sur l’eau s’est tarie. Il va faloir penser au ski. Alors, après la dernière sortie, les voiles ont été remontées à bordeaux pour un hivernage à l’abris de la voilerie de Thierry, au Bassin à Flots. Bientôt, il faudra aller vider le navire de tout son équipement, mettre tout ça à l’abris à Lège. Echouage à Bertic, bien abritée des vents de Sud et Ouest. Aussi mettre un antivol au corps-mort :-) Rendez-vous l’an prochain pour la suite des aventures modestes et jubliatoires de l’Iboga. En attendant : quelques tentatives cosmétiques sur le site…