Heure d’été, tard levé, retour à Claouey en fin d’après-midi.
Marée haute à 17:40 coëf 76
Objectif : sortir le bateau selon le plan du samedi…
Heure d’été, tard levé, retour à Claouey en fin d’après-midi.
Marée haute à 17:40 coëf 76
Objectif : sortir le bateau selon le plan du samedi…
Récupérer le Mariner 8cv confié au mécanicien pour révision – bien besoin puisque les joints de culasse sont à changer, grave corrosion intérieure, etc. 5h facturées. Gros budget moteur cette année. J’espère en avoir pour plusieurs années de ce cher moteur…
Je me suis mis la pression cette année, en acceptant la sollicitation d’Olivier pour ses amis espagnols de passage à Bordeaux le 2e we d’avril : il est convenu qu’ils embarqueront sur l’Iboga pour un tour sur le Bassin. Le bateau devra donc être prêt à cette date. Mise à l’eau prévue le 7 avril au plus tard. Mais le bateau est encore à l’eau, dans son jus 2002 !
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Chez Hortense.
Il faut aller jusqu’à la pointe du Ferret déjeuner chez Hortense. C’est pas donné, mais les produits sont très bons (turbot, sole, moules…). Une destination très chic. Je ne pense pas qu’on reçoive les client en maillot de bain. Le luxe : une marée propice pour arriver le soir s’échouer sur le Mimbeau et aller chez Hortense à pied.
Bernet (en face du Mouleau), le Bancot, au départ du chenal de Piquey proche du grand banc (celui-ci n’est pas fréquentable car entièrement exploité en parcs à huîtres), ou encore le banc de la Vigne, sont de bonnes destinations pour la baignade.
La Molle, la Barbotière, le Canal, Larros, Gujan, Meyran, la Hume. Très actifs comme ports ostréicoles et chantiers navals. Tout un programme rien qu’à les énumérer.
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Je l’ai faite en descendant une fois à marée haute, sous voiles au grand largue, dérive relevée (mon bateau cale 30 cm) ; c’était une marée haute à faible coefficient, quand l’étale dure plus longtemps. Que dire ? on découvre des plages désertes, on longe la belle façade d’Andernos, on fait voler les cygnes de St-Brice… On peut même pousser jusqu’au port désaffecté de Lège… Il n’y a pas plus haut, à moins d’essayer, en zodiac (?) ou en canoë, le « courant » de Lège – canal par lequel se déversent les eaux ferrugineuses de drainage de la forêt médocaine et le lac de Lacanau.
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Je connais mal ce labyrinthe de prés salés, de bancs de sables ferrugineux et de chenaux bordés d’arbres, refuge des oiseaux migrateurs en route pour le Maroc ou la Norvège. Mais c’est enchanteur de calme et de verdure. Il faut y naviguer doucement car il est souvent (hors) limite en profondeur. Jeu de piste : essayez d’aller aux ports de Biganos, des Tuiles, du Teich et d’Audenge.
Surtout ne pas passer le dimanche aux cabanes tchanquées, surfréquentées. En revanche, laisser le bateau se poser à Afrique ou à Palourdey et explorer les micro-villages du quartier sud (sans déranger les résidents). Longer la côte ouest de l’île, bordée de tamaris, exposée aux vents dominants 365 jours par an. Apporter des chaussures.
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