Brasses ? C’est pas que je nage, c’est juste que mes premiers pas dans l’open data se sont passés sur l’eau. Marcher sur l’eau ? No way. Nager, brasses, OK. Le contexte, c’est une table ronde sur la libération des données envisagée par la Lyonnaise des Eaux, à Bordeaux, dans le sillage de son délégataire : la communauté urbaine (CUB).
A la faveur d’une sérendipité généalogique, je tombe sur ce recueil des « Rapports et délibérations du Conseil général de la Gironde ». Extrait :
« Messieurs, votre 3e bureau s’est livré à l’examen des opérations électorales dans le canton de La Teste avec d’autant plus de soin et d’attention scrupuleuse, que l’écart est peu considérable dans le nombre des voix obtenues par les deux candidats et que cette élection a donné lieu à des protestations. En effet, le nombre des électeurs inscrits dans le canton est de 3,060. Celui des votants 2,323, sur lesquels 2,308 ont été comptés dans le recensement et 15 annulés. Sur les 2,308 suffrages exprimés, M. Léon Lesca en a obtenu 1,162 et M. Lalesque 1,142. La différence en faveur de M. Lesca est donc de 20 voix. Votre troisième bureau a passé successivement en revue tous les griefs reprochés à cette élection dans diverses protestations, dont la principale et la plus complète émane de M. Lalesque lui-même. »
François Auguste Lalesque, (1804 – 1891) était médecin à La Teste, puis à partir de 1855, il ouvre un cabinet à Arcachon (bien qu’il ait été un ardent adversaire de la création de la commune d’Arcachon).
Maire de la Teste de Buch de 1870 à 1874 puis de 1876 à 1878, juge de paix, vice-président du Conseil général de la Gironde (source Sociétés savantes de France)
La forêt de La Teste, « Patrimoine de l’Unesco » ? C’est en rebondissant sur cette rumeur que TV7 avant envoyé sa reportrice, Anouchka, s’informer sur le terrain. Très agréable, cette session d’interview en forêt usagère de la-Teste-de-Buch organisée à l’arrache. Le beau temps, la douceur et la lumière de fin d’après-midi étaient de la partie.
Bien sûr, comme chaque fois on aimerait faire partager à la journaliste tout son amour de cette forêt, tous les projets que l’on tente de faire émerger, une vision d’avenir harmonieuse et positive. Mais le format TV s’impose et, d’une heure d’entretien, 110 secondes restent, lacunaires et assez approximatives1, jamais tout à fait centrées sur ce qui est important à nos yeux.
C’est bête, après coup, j’ai regretté qu’Anouchka ne m’interroge pas sur cette initiative de classement UNESCO, cette manoeuvre désespérée des promoteurs du status-quo stérile, sortie du béret fumant d’un anachronique adversaire du Présent, terrifié devant la réalité d’un statut usager obsolète, désuet et finalement immoral, à moins que ce ne soit de la cervelle manipulatrice de quelque spécialiste de l’agit-prop en mal de Cause pour régénérer sa capacité de nuisance.
quelques approximations :
– usagère, pas « domaniale », la forêt
– 3600 ha, pas 6000 (sur les 8000 ha du massif testerin site classé)
– les règles des droits d’usage sont « un peu » plus précises que ça ↩
La première fois que j’ai découvert les possibilités d’utiliser Twitter comme un super agrégateur-alerte, c’est avec le « projet » Alertes TBC mis discrètement en place par le bordelais Julien Carnelos pour être tenu au courant des intempestives indisponibilités du tram de la communauté urbaine de Bordeaux. Il explique sur son blog comment s’y abonner.
C’est alors qu’à l’occasion d’un brainstorming impromptu avec un expert de la communication en ligne, de mes amis, nous est apparue l’opportunité rigolote et expérimentale de « couvrir » l’élection municipale 2008 de Bordeaux sur un fil Twitter éditorial ad hoc : bordeaux_2008.
Et voir ce que ça peut donner en termes d’animation, de mises en relation, d’intérêt…