Le vol Dakar-Bruxelles en panne, immobile à 3000 pieds au dessus de la forêt usagère

Le ridicule coefficient de marée – 34 puis 26 – qui commande une extrême prudence sur les hauteurs d’eau au corps mort : départ et retour organisés à la PM. Le panier des Capus ; l’embarquement samedi vers 10:30 ; la route vers Arguin au portant vent faible à très faible (il fait chaud, vive l’été indien) puis revenant après avoir passé la dune ; l’arrivée à PM+2 dans un mouillage assez fréquenté ; choix d’ancrer dans 1,2-1,4 m d’eau, avec ancre auxiliaire au large, pour être sûr de repartir libre dimanche ; le type qui fait la révision de sa Guy Couach vintage à côté de l’Iboga, paraît qu’il doit faire tourner pour évacuer l’eau de son carbu – je l’interpelle ou pas ? ; le casse croûte puis la sieste à bord ; la traversée du banc de sable jusqu’à la passe avec sa baignade dans les vagues (pas de micro méduses ce coup ci) et l’exceptionnel plaisir d’une plage déserte ; l’émotion d’un paysage unique et sans limite aux improbables couleurs ; les bulles au coucher du soleil ; la recette du jour – casserole de chorrizos aux quartiers de tomate ; Le Breuil-Renaissance 2006 ; la nuit étoilée * ; le taud de bôme pour prévenir l’humidité – ça marche, mais il ne faut pas de vent…

Coucher de soleil à Arguin ce 26/09/2009

Coucher de soleil à Arguin ce 26/09/2009

…le petit déj. sous le soleil du matin ; le dernier coup d’oeil sur le banc encore différent ; le retour au Ferret sous la poussée du moteur faute de vent suffisant ; l’arrivée au corps mort, comme prévue à la PM, avec une heure de marge bien occupée, mais je n’aurais pas parié dessus.

Pour ceux qui n’ont encore jamais vu ce prodige de la technologie : la carte interactive du parcours de l’Iboga aller (rouge) – retour (vert)

* ce soir là, Vénus était sur la course du Dakar-Bruxelles, d’où ma confusion ;-)