Nuit à bord, Arcachon, automne, soleil

Un bon résumé de la journée dans le titre…

La nuit à bord après une soirée parfaite qui nous a conduit d’une super baignade dans les vagues à la terrasse de l’Escale avant de rallier notre résidence flottante et secondaire qui nous attendait dans 60 cm d’eau. La nuit un peu hachée quand même, la faute à ces drisses dans le mât qui tinguent-tinguent sans relâche, et à la situation de la marée haute durant la nuit donc un peu de mouvement. La pluie annoncée vers 8h du mat. Copieuse me dit Manou. Moi, je continuais par une grasse mat jusqu’à 10h.

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Traversée, tradition, émotion, Arcachon, solidarité, potron-minet

Ce WE, je me suis levé tôt.

Samedi, 6:30, pour avoir le temps d’avitailler aux Capus avant de partir de Bordeaux. L’objectif d’être au bateau vers 11:15 est tenu. Mais je vais devoir attendre le flot une heure de plus, la faute au petit coefficient de marée.

Dès que possible, le cap est mis sur le Moulleau, de l’autre côté du chenal. Là bas, la flotte des bacs à voile et quelques canots mixes ont RV pour la régate. Traversé rapide, au portant. Mouillage à portée de touline de la plage. Le vent porte vers la plage et le courant est insuffisant à maintenir le bateau dans le lit du chenal. Situation du bateau à contrôler avant de partir en régate.

Les équipages sont déjà à l’apéro. Déjeuner des équipages superbement organisée et servi par les bénévoles du Moulleau (ou du Pyla ?) Brieffing et mise à disposition du comité de course. Ah, je vous ai pas dit ? je suis équipier sur le Président-Pierre-Mallet.

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Le vol Dakar-Bruxelles en panne, immobile à 3000 pieds au dessus de la forêt usagère

Le ridicule coefficient de marée – 34 puis 26 – qui commande une extrême prudence sur les hauteurs d’eau au corps mort : départ et retour organisés à la PM. Le panier des Capus ; l’embarquement samedi vers 10:30 ; la route vers Arguin au portant vent faible à très faible (il fait chaud, vive l’été indien) puis revenant après avoir passé la dune ; l’arrivée à PM+2 dans un mouillage assez fréquenté ; choix d’ancrer dans 1,2-1,4 m d’eau, avec ancre auxiliaire au large, pour être sûr de repartir libre dimanche ; le type qui fait la révision de sa Guy Couach vintage à côté de l’Iboga, paraît qu’il doit faire tourner pour évacuer l’eau de son carbu – je l’interpelle ou pas ? ; le casse croûte puis la sieste à bord ; la traversée du banc de sable jusqu’à la passe avec sa baignade dans les vagues (pas de micro méduses ce coup ci) et l’exceptionnel plaisir d’une plage déserte ; l’émotion d’un paysage unique et sans limite aux improbables couleurs ; les bulles au coucher du soleil ; la recette du jour – casserole de chorrizos aux quartiers de tomate ; Le Breuil-Renaissance 2006 ; la nuit étoilée * ; le taud de bôme pour prévenir l’humidité – ça marche, mais il ne faut pas de vent…

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Mordeau à la fetnat

Ce WE de 3 jours a commencé vendredi soir puisque je devais raccompagner Julie en fin d’après midi.

J’avais avitaillé largement dans la matinée aux Capus.

Je me suis installé pour la nuit au corps mort.

Noter que j’ai enfin embarqué le Campa Potti, la Rolls des WC chimiques, reconnue par tous les camping-cariste d’Europe et surtout rendu obligatoire pour bivouaquer sur le bassin désormais (lire les abondants échanges du mois de mars dernier)… Je lui ai trouvé une place dans un bout de couchette, pas trop encombrer… Je ne suis pas sûr encore d’avoir envie de le remplir : ces trucs chimiques ça indispose l’écologiste qui sommeille en moi.

Bon, passées les impedimenta scato-préfectoraliens, une petite salade dans le carré. La chance d’un coucher de soleil embrasant. Une nuit tranquille…

Remarquer la vague, à babord...

Remarquer la vague, à babord…

Et samedi matin comme je n’avais rien à faire, alors je suis allé jouer dans les « grosses » vagues des passes. Contre courant et encore assez rapide, dans cette marée de mordeau (« morte-eau » = petit coefficient de marée, donc petit courant). Passée la pointe, comme c’est presque pleine mer, la houle traverse les bancs en brisant sur le côté de la passe comme chacun sait. Continue reading