Ferret-Claouey sous spi, baignade et lèche-côte

Ce dernier WE de septembre, Jacques a mené l’iboga sur une belle remontée Ferret – Claouey sous spi. Puis du près serré, après le demi tour. A ce moment la marée à commencé a baisser. C’est un tout petit coef de 29. La marée n’est pas montée bien haut, la dérive frotte un peu sur les parcs de Hautebelle. Les prévisions météo n’avaient pas du tout prévu les magnifiques conditions que nous avons eues sur l’eau, tandis que sur le terres éclataient les orages. Dans la cabine et des conditions précaires, nos deux équipières, Manou et Helene, composent des sandwichs. Mais à cause de la gîte, je n’arrivais pas à ouvrir le rouge pour les sandwich, alors on a pris un corps mort devant la pointe aux chevaux. Après, baignades dans une eau étonnamment tiède. Pendant ce temps, le vent a disparu et on est rentré au moteur en longeant les villâs. Juste à signaler ce traître banc de sable en bas de la dune de l’Herbe, oú le safran à accroché juste trop. Réparer la retenue-fusible. Bien sûr à l’arrivée, c’était marée basse. Mais avec ce petit coef, on a réussi à le ramener au delà du banc de sable devant la plage du phare. Le bateau est resté à l’ancre là jusqu’à dimanche matin.

Le vol Dakar-Bruxelles en panne, immobile à 3000 pieds au dessus de la forêt usagère

Le ridicule coefficient de marée – 34 puis 26 – qui commande une extrême prudence sur les hauteurs d’eau au corps mort : départ et retour organisés à la PM. Le panier des Capus ; l’embarquement samedi vers 10:30 ; la route vers Arguin au portant vent faible à très faible (il fait chaud, vive l’été indien) puis revenant après avoir passé la dune ; l’arrivée à PM+2 dans un mouillage assez fréquenté ; choix d’ancrer dans 1,2-1,4 m d’eau, avec ancre auxiliaire au large, pour être sûr de repartir libre dimanche ; le type qui fait la révision de sa Guy Couach vintage à côté de l’Iboga, paraît qu’il doit faire tourner pour évacuer l’eau de son carbu – je l’interpelle ou pas ? ; le casse croûte puis la sieste à bord ; la traversée du banc de sable jusqu’à la passe avec sa baignade dans les vagues (pas de micro méduses ce coup ci) et l’exceptionnel plaisir d’une plage déserte ; l’émotion d’un paysage unique et sans limite aux improbables couleurs ; les bulles au coucher du soleil ; la recette du jour – casserole de chorrizos aux quartiers de tomate ; Le Breuil-Renaissance 2006 ; la nuit étoilée * ; le taud de bôme pour prévenir l’humidité – ça marche, mais il ne faut pas de vent…

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