Cogito et Iboga font route de conserve

Tout était organisé pour convoyer l’Iboga du Ferret vers la Barbotière ce beau samedi 2 novembre : transfert depuis Arcachon en navette UBA, puis traversée avec un vent parfait 20nds S-O, mise au sec à Gujan et enfin récupération de la caisse à Thiers. Las! Une tempête annoncée pour la nuit, une certaine Amélie, vient perturber le programme puisque l’UBA a jeté le gant : pas de navettes ce matin !
Pas glop, comme disait Pifou :(
Le contretemps et la contrariété, sont une chose, mais surtout c’est la perspective d’avoir l’Iboga qui affronte la tempête Amélie au mouillage. Même si son emplacement le met à l’abris du pros gros, j’appréhende une avanie hivernale…

Le dimanche, je reçois via mon ami Jérôme des infos rassurantes : l’Iboga est toujours au Ferret, à sa place.

RV est pris pour samedi prochain. Avantage : les marées seront moins contraignantes.

Voici le 9 novembre. Manou m’a déposé au bateau avant de faire le tour du bassin. Je trouve mes voisins du 680 Cogito qui se rendent au même port que l’Iboga, mais pour la première fois et sont content d’avoir un vétéran à suivre.
Cogito part un peu plus vite que moi puis m’attendra en croisant devant Bélisaire.
Il est midi et demie quand je décroche du corps mort pour la dernière fois de la saison 2019. Je traîne l’annexe, comme l’an dernier.
Temps encore sec (incroyable cet automne !), nuageux, de la pluie est attendue dans l’après midi (ah !) ; vent sud-sud ouest pas trop froid pour la sa saison, peut être 3-4bft qui ira en mollissant.

Toute la traversée Ferret-Arcachon, puis le Teychan et le chenal de Gujan jusqu’aux trépieds, au travers/bon plein sur tribord amure. Ensuite, il faut bien serrer pour piquer vers la Hume puis re-travers jusqu’à la K13. Là, il faut décider : sous voile ou au moteur ? Je prends l’option voile pour cette dernière séquence avant la pause. C’est très bout au vent mais il y a assez d’eau à cette heure là pour déborder un peu au dessus des rives du chenal…

J’appelle le chantier pour la sortie d’eau. Finis le chenal, affale tout et entre doucement au moteur. Il est à peine 14:00. Je suis en avance. Tours dans le port, amarrage provisoire. Cogito rentre à son tour. Apparemment avec des soucis de moteur. Normal, quoi. Un yacht de type canot mixte se présente aussi pour l’ami Stéphane Renaudin du chantier Arcachon Plastique à côté.

Voici ma remorque. J’engage l’Iboga dessus. Et hop : dehors.
Sur le chantier, par contre, la manœuvre est pénible. Le sol détrempé ? L’as du 4×4 s’en voit un peu :)

Suit la sortie de Cogito puis calage. Avec le pluie qui commence à bien mouiller, pas vraiment les conditions pour mieux faire connaissance.

Je prends quand même le temps de dégreer la GV, et de plier GV et génois correctement…

Fin des opérations pour la journée.

Dimanche : tant que la coque est humide, je vais nettoyer l’herbe et ce qui veut tomber de cracoys. Merci pour le Kärcher Jean-Louis « l’Admirable » !

Voir les quelques photos de cette journée

Œuvres vives désherbées manuellement au Kärcher
Je décracoyerai manuellement à la raclette en février…