La chance de partager une nuit à Arguin avec Alice

Au départ, c’était une croisière pour mes ex-collocs. Et puis ça n’a plus été possible. En plus le samedi matin est devenu une réunion du syndicat de la forêt usagère suivi du repas de Bureau, tout ca, de l’autre côté de l’eau, au sud. Total, je n’étais au bateau qu’à 18:00. Entre temps j’avais cueilli Alice et Lauryne à Piquey.

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Un petit Toulinguet

Le samedi c’était pas du Jouët, c’était de la pinasse à voile : la régate organisée par Arès. Pas trop loin à tirer, au portant, pour rallier le RV. Embarqué à bord de la Légeote, chargé de l’amure. Une régate de début de saison, dirons-nous. Mais la 2e place n’est pas volée. La première, pour les Boïens, non plus, bravo à eux. Coup de chapeau à l’équipage du Petit Cailloc pour son sourire dans l’adversité (1 dérive cassée et 1 chavirage, quand même !) et merci pour l’accueil. Le timing parfait pour rentrer en quelques bords de près sur Claouey ou nous attend chef Dominique, organisateur et cuisinier d’un superbe PinasTapas partagé avec les organisateurs du Vire-Vire de Claouey. Pour finir raisonnablement (encore heureux !) parti vers minuit.

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Coup double à Arcachon et 1ère vraie nave de la « ya pu d’saison »

Le samedi, c’était un peu de bénévolat pour gratter et peindre la pinasse à voile Capricieuse, au club nautique de Claouey. Puis un repas de pinasseyre en quelque cabane claoueyenne. Suivi d’un acquis de conscience sur la Méhari : porter la roue à rechambrer, contrôler les lumières et se rendre compte que toutes celles de l’avant sont à remplacer de fond en comble (optique et gamelle comprises). Après seulement il sera temps de voir s’il y a d’autres raisons pour le non-fonctionnement généralisé. Et voilà la fin de journée. Il reste 1h de montant. Bruine assez conséquente. Vent ouest 15 à 20 nds.

un peu de bénévolat pour gratter et peindre la pinasse à voile Capricieuse, au club nautique de Claouey

un peu de bénévolat pour gratter et peindre la pinasse à voile Capricieuse, au club nautique de Claouey

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Petite escale au Mimbeau, mais bonne

Juste rentré à Bx, rapport à un horaire de train, direct du Mimbeau, à peine l’Iboga amarré à sa bouée. Dur le choc. Surtout que le vent daignait enfin entrer après une journée plus que molle quoiqu’ensoleillée c’était un minimum. Du coup, plutôt que d’aller dériver ou faire rager le moteur dans le chenal, service minimum et pourtant hors du commun : pique nique le long du Mimbeau, côté parcs. L’approche sous GV seule vent arrière profitant du faible courant le long du banc. Un emplacement pas mal sud, là où poussent tant bien que mal les pins. L’ancre au large et une autre à la plage. L’interloquation face au dépôt de sable par les gros camions jaunes, sable pris dans l’estey de l’escoure du phare, avec corps morts perdus et autres déchets. Mais pour qui se prennent-ils ceux là qui prétendent « engraisser » la plage ? Pourquoi ne pas bétonner ou poser des autobloquants tant qu’on y est, ne serait-ce pas plus rationnel ? Bah… La promenade côté lugue puis côté bassin. La suite de la promenade puis le casse-croûte aux charcuteries des Capus : Serrano bien fondant, Salamanque et Chorrizo piquants, tomates de début de saison… Et puis c’est bientôt la pleine mer et déjà le moment de partir. Voilà le lundi de Pentecôte.

la dune derrière un pin du Mimbeau

la dune derrière un pin du Mimbeau

Le dimanche, c’était le convoyage. Départ de Claouey vers 15:30. Le joli vent d’est s’est éteint. Le moteur a démarré et a poussé le bateau jusqu’au Ferret tandis que je finissais l’accastillage du mat et des manoeuvres (oh, les belles nouvelles poulies de pied de mât ! ah, enfin revenu le taquet de réglage de bordure ! enfin, efficace et correctement réglé le palan de descente du safran !). Quelques réflexions sur un bassin harcelé de bateaux à moteur tous aussi bruyants les uns que les autres (je ne peux pas parler des silencieux : je ne les entends pas !) Et puis, ce clapot artificiel plus que pénible quand il n’y a pas de vent… Vous n’avez pas remarqué, vous cette recrudescence de répliques de bateaux de l’île de Ré ? autant dans leur paysage local, ils font bel effet, pseudo traditionnel, genre pêcheur breton tout ça… mais chez nous, non seulement ils ne font pas couleur locale (contrairement dans le genre rétro-moderne, par exemple, aux Beacher) mais aussi ils poussent une flotte ! Leurs vague de traine est énorme ! Essayez de coudre une surliure sur un voilier au moteur, remué par ces vagues… Enfin, voilà : beau temps et peu de vent, le Bassin livré au motonautisme pour le pas bon comme pour le pire. Finalement, arrivée au Ferret, ancrage du bateau non loin du chenal pour pouvoir le récupérer au plus tôt le lendemain. Et un trajet en méhari pour le retour.

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