Les Bancs d’Arguin, du Chien et du Toulinguet

Ils délimitent les Passes du Bassin. Incontournable mais parfois inabordable, avec les bateaux mouillés en double, voire triple file. L’océan, l’eau claire et le sable jaune, la dune du Pyla à gauche et le Cap-Ferret à droite, les dauphins… magnifique. Sur le banc d’Arguin, de fabuleux mouillages à prendre en eau et laisser le bateau s’échouer au milieu. Profiter du coucher de soleil sur la dune, faire cuire les coques ramassées de frais, laisser venir la nuit avec le silence retrouvé… Mais quand même, gare aux coups de vent : il n’y a pas réellement d’abris.

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Dimanche 15 septembre 2002 : Ski nautique

Dimanche, départ vers 12:00 de Claouey avec Hélène, Fred et Carole « légèrement » gripée mais motivée pour une ballade sur l’eau. Ces derniers envisagent l’acquisition d’un 680 ou d’un T7… c’est donc un motif pour essayer l’Iboga. Le même temps que la veille. Courant montant dans le nez, vent arière sous spi, on fait route vers les passes. Hélène en hotesse parfaite commente la navigation.

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Martine à la barre

Une météo bien pourrie, avec orages, passages pluvieux, vents chaotiques variant entre 24 et 1 noeuds… a découragé la plupart des plaisanciers. Pas l’Iboga, qui porte aujourd’hui la lourde responsabilité du baptême de voile de Martine. Et par bonheur, sauf au départ et à l’arrivée, la pluie nous épargnera. Le spi nous entraîne à vive allure jusqu’à Grand Piquey ; à partir de là, le vent est à son maximum et les départs au lof se font par trop scabreux : on envoie le foc n° 1 à l’avant et on prend un ris dans la GV, ca calme la bête. Le descendant par coëf. de 101 nous propulse jusqu’au Toulinguet. Nous touchons le banc à marée basse. Il n’y a personne ! Apéro, petite salade de saison dans le carré, café puis promenade sur le sable pour déranger un peu les mouettes. La houle commence à rentrer et drosse sévèrement le bateau sur la plage ; ca gratte les cracoys, très bien. Pour la remontée, toute la toile au vent. Naturellement c’est du près jusqu’à Piraillan et du travers pour la suite. A 2 heures de la pleine mer, on coupe par les Jacquets, le Four et la dune perdue : slalom entre les bateaux ; tout passe. Reprise du corps-mort sous voile. Encore un petit pastis en attendant que la pluie se calme. Pliage, rangement et godille jusqu’au bord. Que mon nouveau mouillage est loin ! Et bien voilà : Martine a barré l’Iboga sur plus de 10 miles.

Les dauphins

Dissipées, les vapeurs de ti-punch du 44 : grand beau soleil et vent d’ouest à suffisance : midi, seul à bord, je m’échappe avant que l’eau n’aie déserté Madone ; la BM est à 15 h. Waouh ! c’est que ca va vite avec le courant descendant et toute la toile sous 15 noeuds de vent. J’ai deux rendez-vous : à la jetée de Piquey pour embarquer Muriel, Eric, Françoise et Marie-Claude (et Gali, la chienne), puis à la plage de l’Herbe où Jef se joint à nous. Descente vers le Toulinguet. L’Iboga au grand largue fuit devant le pluie tandis que les huîtres, les sandwiches et le vin passent un sale moment. Puis le ciel se ferme et une petite pluie recouvre le Bassin ; une heure un peu renfrognée mais à l’arrivée sur le banc, le soleil est revenu. On a bien fait d’insister. C’est une journée à dauphins : 2 cadavres à moitié décomposés sur le banc, et, sur le retour, 2 bien vivants qui jouent avec la bouée n° 11 dans le chenal. Le retour est très rapide, sous force 4 à 5 bft dans les risées. J’ai gardé le génois médium et toute la GV, bien aplatie, pataras et hale-bas à bloc et chariot sous le vent ; quelques départs au lof, mais dans l’ensemble le bateau reste bien raide. A la mi-marée haute, entre les bancs et la pointe du Cap-Ferret, la houle rentre : l’Iboga se cabre, plonge, des vagues à négocier… on se croirait un moment dans la vraie mer ! De nouveau à l’Herbe, pour débarquer Jef, puis derniers bords jusqu’à Claouey. Ferlage de la GV, rangement du reste, vaisselle au club-house, raccrocher le navire à sa bouée… Et pour finir, plateau de fruits de mer improvisé sur la pelouse du port, avec Manu et Marie-No. Bouh, la vie est dure.

Parisienne à bord

Midi : vent est-sud-est 4 bft, plutôt glacé ; la marée baisse vite (coëf 96) mais le bateau flotte encore. J’avitaille et je pars. Herber et Nathalie m’accompagnent. Descente jusqu’à Piquey sous un spi de plus en plus ardent : le vent tourne sud. Pique-nique à bord au large du Ferret puis descente vers le Toulinguet dans un vent insuffisant à étaler le courant montant. Deux heures de pétole, on se traîne à la vitesse du courant. Herber lance ses leures ; en vain : pas de loubines ce soir. Halte sur la plage de l’Herbe pour embarquer Jeff. Re-spi jusqu’à la dune perdue. Là : plus de sable que d’eau. Malgré les 30 cm de tirant d’eau, on est planté. Pas grave c’est l’heure de l’apéro. Claouey est devant nous à 500 m. C’est fini pour aujourd’hui.

Les huîtres de l’Herbe

Météo 2 à 4 Beaufort, grand soleil, vent sud tournant noroît en fraîchissant, Basse Mer à 15 h 30. A bord : Florence, Cathy, Patrick. Départ de Claouey à 11 h 00. Halte sur la plage du village de l’Herbe pour assouvir une envie subite d’huîtres [photo à venir]. Puis belle marche sous spi jusqu’au banc du Toulinguet, bateau sur la plage. Pique-nique et café. Navigation non-stop vent dans le nez au retour. Arrivée à la nuit tombée.