Le shore break du Toulinguet

Un peu d’angoisse en matinée : à combien de personnes ais-je proposé hier soir de venir naviguer aujourd’hui ? Par bonheur, certains n’ont pas dû se réveiller assez tôt. C’est donc avec un équipage raisonnable que j’embarque : Nathalie, Pascale et Stéphane, mon équipier pour les prochaines 18 h d’Arcachon.

Nathalie est néophite ; aussi elle prend la barre d’emblée et ne la cèdera que passé le Ferret. Le vent est capricieux, tournant SE à NO, plus et moins fort alternativement : j’irai jusqu’à lancer le moteur pour passer une zone de pétole à la pointe du ferret et en fin de journée pour arriver à Claouey.

Quand au reste de la journée, rien que de très habituel, dans le genre exceptionnel : course avec les dauphins (ils gagnent), atterrissage au Toulinguet sous voiles, baignade dans le chenal et les passes, pique nique sur le banc – il n’est pas bondé, pour ce dimanche de juin ; effet de l’appel du 18 juin ou fête des pères ?

Pour partir, un peu de sport quand même : la marée montante fait rentrer la houle, à laquelle s’ajoutent les vagues des chalutiers et remonter sur le bateau n’est pas de tout repos ; c’est même assez dangereux avec les embardées spectaculaires. C’est qu’il y a du poids quand même, et un bon coup de moteur dans la tête ca doit bien assommer… Mais bon, chacun y arrive. Sur le retour, rien à raconter sauf un bord à bord avec Fred, histoire de programmer la soirée, et une panne d’essence à 10 m de la plage. Excellente journée.