Jetée de la Chapelle, à Arcachon

La jetée de la Chapelle prolonge l’allée éponyme qui mène à la chapelle Notre Dame de Thomas Illyricus, paraît-il. Mon père tenait dans cette rue son cabinet de kinésithérapie, au n° 7, entre l’épicerie de Nolibé et la pépinière Bondon (oui: une pépinière en centre ville, avec de vrais arbres)… Je suis venu là tous les soirs d’écoles jusqu’à l’âge de 16 ou 17 ans.

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Vendredi 16 août 2002 : en triple file sur Arguin

Belle journée sur l’eau au départ de Claouey avec Hélène, Richard et son amie Virginie qui n’a jamais mis les pieds sur un bateau. C’est la fin du montant et le thermique n’a pas encore décollé : promenade au moteur le long de la côte, par Piclaouey, le Four et Petit Piquey, puis on rattrappe le chenal de Piquey vers la Pointe aux Chevaux. Descente sur le Mimbeau où nous devons embarquer Maguy et Laurence. Le vent est là, le courant s’est inversé. Direction sous voile vers le banc d’Arguin. Evidement, un week-end de 15 août… les places sont chères. On mouille en double file, sans jamais cesser de surveiller d’un oeil les autres et ceux qui s’incrustent quand même. Pique-nique à bord… Enfin une parcelle de plage se libère : on peut faire beacher quelques instants le bateau pour débarquer l’équipage. Puis il faut l’écarter dans le courant pour éviter qu’il ne se pose et nous bloque là plusieurs heures. Café sur le banc avec vue sur la dune à l’heure où les bateaux à moteur reprennent « la route » vers Arcachon. Retour avec le montant, au près, jusqu’à la plage du phare, où l’Iboga passera ses prochaines nuits avec le mouillage tout neuf (6m de chaine de 8, 20m de cablot de 12 et manilles neuves) que je lui ai promis pour samedi.

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Samedi 19 et dimanche 20 mai : famille à bord

La saison a enfin démarré. J’ai donc sorti l’Iboga 3 fois, dont 2 ce we. Samedi avec Jean-Pierre, Vincent, Laurence, Sacha, Marie et Jan ; le courant de bout impose le programme : pique nique et baignade (rapide) à la pointe aux chevaux, raser l’île à la peine mer et rentrer à Claouey au dessus des terres. Vent erratique, faisant des sautes à 180° n’importe comment, force 2 à 5 en 10 mn… L’essentiel était dans l’équipage ; un moment privilégié.

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Deux équipières à bord

Une journée fort peu ventée s’annonce. Pas grave, j’ai le pragmatique Mariner bien (enfin… juste assez) accroché au tableau arrière. Autant le faire tourner. Si je me rappelle bien, le vent a fait mine de se lever au moment où on prenait un mouillage vacant devant l’Herbe, pour pique-niquer. Mais il n’a pas fait vraiment assez chaud pour plonger. Mes équipières ont tout fait ! Julie tour à tour n°1 à l’avant et à la barre ; Alice au GPS faisant le point (Disons qu’elle présente l’appareil bien haut pour que le satellite le voie. Comme je lui ai dis.)

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Deux départs, dont un

Nous avons rendez-vous, Alice (6 ans bientôt), Julie (8 ans 1/2) et moi, leur père, à midi à Arcachon avec Julien (9 ans), Patrick et David, pour un pique-nique au banc. Après quelques bricolages, le départ. Il faut dire que le temps s’est carrément dégradé depuis la canicule du vendredi : vents de 22 nds, horizon très bouché, clapot serré même en haut du Bassin. Résultat : malgré le ris dans la GV et le petit foc, au près serré la bateau bouge fort et Alice n’apprécie pas du tout (euphémisme). Alors, à peine dépassée Hautebelle, je ne contrarie pas : on annule tout et retour au vent arrière (là tout va bien !). Le reste de la journée sera de rêve : à l’ancre au bout de la plage de Bertic, presque à l’abris du vent, on laisse la mer descendre doucement, puis visites aux amis à terre tout l’après midi.

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Juste un convoyage

La bruine persistante, qui sera décidément le climat caractéristique de la première quinzaine de juillet 2000, persiste. Les campeurs s’en rappelleront. Ce matin, je me suis fait convoyer à Arcachon par Vincent avec sa petite vedette. Et vers 19 h, après une journée en pleine forêt dans la cabane familiale, je quitte le port d’Arcachon, où la bateau a passé la semaine. A bord, un équipier : François. La chance nous sourit : c’est le moment précis où le ciel se déchire, le vent se lève et la pluie s’arrète. On aura même un beau soleil rasant sous les nuages ! En moins de 2 h de navigation, c’est plié, l’Iboga a retouvé son port d’attache.