Les antifoulings efficaces ont été interdits il y a 20 ans.
Et à juste titre : chargés en TBT (tributylétain), ils ont très rapidement saloppé les plans d’eau et les sédiments portuaires au point de modifier par exemple la structure des coquilles d’huitres. Cause de la crise ostréicole de 1975 à 1982, le TBT provoque à l’époque des anomalies de calcification des coquilles de Crasostrea gigas : phénomène de feuilletage et de chambrage des coquilles, altération des protéines calcifiantes, malformation des coquilles et problèmes de croissance des huîtres. Le TBT provoque encore d’autres dégâts écologiques graves : problèmes de reproduction chez les bivalves, dérèglements sexuels chez les gastéropodes1…
Une fois n’est pas coutume, je vous recommande la lecture de ce rapport de mer publié sur le blog de Pierre-Yves Lautrou. Il rapporte comment Benoît Sineau, engagé dans la transgascogne 650, s’est retrouvé sur le toit, démâté, puis le bateau plein d’eau, et dans l’incapacité d’extraire sa survie… Certes, on est loin des conditions habituelles des Chroniques de l’Iboga, mais je sais que c’est la même mer, et que choisir de naviguer, c’est accepter d’être exposé à des conditions défiant toutes nos compétences. Raison de plus :-)
Avant de recueillir le témoignage de René, j’ignorais jusqu’à l’existence du Tabasco, quoique en y repensant bien, je dois bien en voir vu quelques uns sur le Bassin…
Les années passent et même s’ils n’oublient en principe rien, les internet perdent quelques neurones quand même. C’est comme ça qu’elle ne s’affiche plus cette magnifique vision de la très opportune manifestation d’adiou organisée par Stéphane Scotto, photographe d’Arcachon. Cette image était un régal pour les yeux. Alors je l’ai remplacée par une autre…
Trace 680 connexion 23 septembre 2007
Légende des couleurs :
– jaune : très très lent (moins de 2 nds)
– vert : très lent
– bleu clair : lent
– bleu foncé : vitesse décente pour l’Iboga (env. 5 nds)
– violet : moteur + courant (plus de 6 nds)
Avant la course
Trait bleu Ferret – intérieur du port d’Arcachon : convoyage aller au moteur puis voiles, avec Eric.
Trait carré port d’Arcachon : se rendre sur la ligne / entraînement de l’équipage
La course
Tricot devant Arcachon : ne pas traverser le chenal, éviter les innombrables barques de pécheurs à la dérive, quelques échanges de point de vue…
Fin du tricot : pourtant, nous traversons…
Crochet au sud : passer la verte n° 15. Episode où Yves Mareschal, architecte naval du chantier Jouët (mais non du 680) nous met le vent (le peu de vent) en vrac avec les grandes voiles de son Jouët 32. Grrrr… 2 places perdues.
Entre septembre 2006 et juin 2007, j’ai été sollicité plusieurs fois par Michel, propriétaire du Jouët 680 Gwenn ha Glaz, basé à Kérity-Penmarc’h (Finistère sud), ce qui a donné lieu à d’intéressants échanges.
Dérive de Jouët 680 rongée par la rouille
1 – les faits : le bateau étant au corps mort l’attache de la dérive a du céder et comme le port assèche à chaque marée, j’ai retrouvé Gwenn ha Glaz le lendemain un tantinet penché ! La dérive avait été basculé vers l’avant puis « légèrement » tordu quand il s’est tranquillement couché dessus
2 – l’action entreprise le jour même : Attente de la marée haute, amené au quai, grutage et stockage en chantier navale d’hivernage (une chance tout le monde était disponible ! ). Nous avons réussi avec le grutier à faire reposer légèrement la dérive sur le quai afin de la redresser et de la ramener en arrière pour la refaire rerentrer partiellement dans le puis de dérive Continue reading →