Dimanche 24 juin : L’été est vraiment là

Ce premier we d’été, sortie dimanche seulement (samedi : fête du fleuve à Bordeaux ; un tour sur « promène couillon » fluvial le long du Port de la Lune).

Dimanche, donc, après une première baignade dans la moiteur de l’estey de Madone, départ peinard avec marée descendante à midi. Très peu de vent, dont l’essentiel créé par la vitesse du flot. A bord, Julie et Alice (la même qui m’avait promis 15 jours auparavant – cf. livre de bord du 10 juin, force 6 à 8 sous 2 ris – « je ne remonterai JAMAIS sur ton bateau, papa ! »), et un couple de tourtereaux de Saint-Pierre : Jean-Pierre et Emmanuelle. La destination : jetée de Bélisaire, au Cap, pour la première régate confrontant les 4 bacs à voiles du Bassin et, en bonus, les 3 12m JI plus encore quelques pinasses à voile.

Sous un vent faible à modéré forcissant doucement (idéal pour mes équipiers), descente sud le long de la presqu’île en grignotant les toasts que préparent mes adorables hôtesses.

A la hauteur de Bélisaire rencontre de la renverse du courant et du Flight Dream de Thierry, pris au corps mort tout près des parcs à huîtres. C’est marée basse, l’heure du café, de la baignade et du spectacle de voiles traditionnelles.

En décousent dans le chenal, par ordre de date de construction : Président Pierre Mallet, le premier bac à voile reconstruit depuis l’extinction de l’espèce au début du siècle, unité appartenant à une association ad hoc ; Umbria, à Gubbiotti, de La Teste ; Les Copains à Bord, créé et fabriqué par Jean Lacoste et ses amis ; Escalumade, mis à l’eau depuis un mois à peine, à la commune de Lège-Cap-ferret, construit à l’initiative de la voile traditionnelle et du club de Claouey dans le prolongement des Festivoiles. C’est un beau spectacle que ces 4 unités toilées à bloc (2 ont même une bonnette sous la bôme de leur GV aurique) remontant le courant au portant ! On me dit que Umbria l’a emporté in extremis sur Escalumade, suivis de Président Pierre Mallet puis de Les Copains à Bord. Pendant ce temps, café terminé, d’un coup de moteur nous avons avancé l’Iboga jusqu’à la plage du Phare pour une baignade et se dégourdir les jambes sur la plage.

Le vent est bien monté maintenant, en s’établissant au NW force 4-5. Le retour sur Claouey en moins de 2 heures et une dizaine de bords, en particulier sur le chenal de Lège, à l’arrivée. Beach sans coup férir sous voile devant le port de Claouey. Royal.

Une journée à tous égards excellente.

Dans 2 semaine : les 18 heures !

Le petit clos, Claouey, 2001Le petit clos, Claouey, 2001

Publié originellement sur le site statique des Chroniques de l’Iboga