Le bateau est censé flotter depuis 09:00 mais on ne s’est pas pressé pour partir ce matin : la marée montait, et le vent se faisait attendre. Mais on n’a pas une grosse fenêtre ce dimanche parce que on doit être rentré au corps mort à 15:00 pétante, sinon, c’est 21:00. Mes hôtes de la veille sont mes équipiers du jour. Vers 10:00 l’Iboga quitte le hâvre de la Teste, au moteur, vent de face, et le courant aussi. C’est long jusqu’au chenal d’Arcachon… Traversée. Cousse. Toujours faiblard, le vent, mais assez pour évoluer.

Dans le Mapoutchet, une flotte de Jouët 680 au moteur. Bonaire se détourne pour voir lequel est à la voile : c’est nous ! Les copains se rendent à la Sableyre pour déjeuner avant une régate « solo » amicale.

Nous on a pour but le quartier nord de l’île, pour y poser notre ancre, profiter de l’eau claire et d’une visite de la plage. Pique nique à bord le temps de la PM. Il fait chaud. Où est le vent ?

Le moment de partir : il reste 2h avant l’échéance et si le vent ne revenait pas ?

À la plage, un bruit de moteur suivi d’un retentissant « Merde ! » C’est un plaisancier de la catégorie plus malin que les autres qui s’était un peu trop approché de la plage. Malgré les efforts de ses moteurs et de son équipage, il restera ici toute la marée, c’est à dire jusqu’à minuit (sauf si la PM prochaine ne monte pas assez, dans ce cas, ça sera un mois complet, on comprend son dépit).

Pour nous ça se décante : à peine dans le chenal, voici le thermique. Un bon 10-12 nds qui fait cabrer l’Iboga de plaisir. Jacques va le conduire d’une traite jusqu’à la plage du phare, son bac à sable d’enfance. On va arriver bien 40 mn à l’avance. Le temps de préparer le bateau, débarquer la voile de Jonas et la plier dans les formes…

Mes équipiers vont prendre la navette pour rentrer à la Teste via la gare d’Arcachon. Et moi, aller poser mon ordi à Sylvosa d’où je conclus ce billet et ce super WE de voile…

Les photos de la marée, par Jacques Froissant et quelques unes par moi