Remise en route saison 2022

On est dimanche 20 février. Le RV pour la mise à l’eau est pris depuis 3 semaines pour la PM de samedi prochain, le 26. Il n’y avait donc pas de temps à perdre pour préparer le bateau.

Les travaux et opérations d’entretien.

Toutes les 📷 des travaux

Samedi 12 février
J’arrive à Meyran vers 09:00. Il fait 1°, humide, bouché. Hors de question d’attaquer dans ces conditions. Alors je scotche au coin du feu chez Manue et Roland. Mais vers 11:00 je me lance à faire mes achats : Weldom à la Teste et coopérative maritime du port d’Arcachon. À midi c’est fait, le soleil est arrivé et je peux démarrer le chantier.
– finir de gratter les quelques cracoys qui restent, tenter de faire tomber la vase sèche bloquée dans le puits de dérive, inspection minutieuse de la carène à la recherche de pets à traiter
– mastiquer rayures et pets avec un fond de mastic PU périmé ou si peu…
Aller déjeuner.
– grosse session à l’excentrique, avec masque FFP2 et gants (cette garce de ponceuse qui a les disques qui ne tiennent pas ! disques low costs ou plateau fini ?)
– ne pas passer la couche supplémentaire d’epoxy VCtar2, comme tous les ans sur la sole qui frotte au sable, parce que la coopé ne fait plus cette référence ; on verra ça l’an prochain, il y a déjà une dizaine de couches…
– passer les œuvres mortes à l’acide oxalique pour blanchir

Fin de la (demi-)journé 1.

Dimanche 13 février
pareil : pas la peine d’y aller trop tôt.
– masquage de la ligne de flottaison
– dans la foulée, peinture des œuvres vives à l’antifouling
Déjeuner.
– lessivage intégral de l’intérieur du bateau, coffres, cambuse, cale, parois, coussins, planchers… le vent fort et le reste de soleil font sécher tout ça
– passage d’une 2e couche de peinture sur les parties les plus exposées aux algues et cracoys.

Fin du 1er WE. L’essentiel (surtout du maquillage) est fait pour la saison.

WE du 19 et 20 février.

Le chantier-phare de cette avant-saison, c’était : le recollage du hublot tribord. Bon, on aurait aimé faire les deux, mais j’ai manqué de colle pour commencer bâbord. Se rappeler que ça consomme 4/5 de tube chaque hublot.

Même si j’avais l’expérience de ce type de pose, pour l’avoir réalisé il y a quelques saisons sur l’éphémère 590 de Manou, c’était quand même une petite prise de tête de se raconter à l’avance exactement comment ça allait se passer, quel silicone (ou pas du silicone mais alors quoi ?), quel aprêt ou pas d’aprêt, et les UV ? et comment ne pas trop serrer ou pas assez ? et si la colle allait bien se répartir ? et si les vis-canon allaient être pas trop courtes ? Bref. Quelques vidéos youtube, quelques forums de « je t’explique », quelques blogs plus tard, j’ai décidé de ne plus réfléchir. Quand même ce qui m’a le plus guidé pour la mise en œuvre, c’est cette démo du batteleur de chez Uship Academy, au salon nautique, qui donne de bonnes astuces. Ce qui a failli me bloquer (mais heureusement j’avais décidé avant de ne plus réfléchir) c’est de ne pas trouver ni à la coopé ni à la droguerie de la Teste le silicone Sikasil SG-20 que j’avais décidé d’employer. Alors j’ai pris à la coopé ce que j’avais utilisé sur le 590 : de la colle-joint MS ploymère, noire, de chez Solo-plast.

Alors mon expérience :
– déposer les vis relieuses (« une vis relieuse ou vis de reliure est une vis femelle (que l’on appelle aussi douille), qui s’utilise avec une vis mâle de type TRL ») et les vis poëlières (« La vis poêlier, à tête bombée, permet d’avoir une épaisseur réduite tout en élargissant la surface d’appui ») – je vous fais encyclopédie de la visserie :)
– décoller, ce qu’il reste de collé, le hublot
– gratter à la spatule les résidus de colle et de bande néoprène ; gratter encore ; tenter au scotch brite, ça nettoie au moins la mousse végétale ; passer au ciseau à bois parce que ça résiste ; puis à la brosse nylon rotative sans trop appuyer au début et puis en appuyant finalement pour que ça marche (en essayant de quand même pas trop grignoter le gelcoat) ; ouf ! Acétone et chiffon pour finir
– le hublot, être beaucoup plus cool parce que ça se raye ces choses là : gratter à la carte bancaire, carte-clé de chambre d’hotel, une carte de fidélité périmée, ce que vous avez comme carte en plastique dur… puis acétone
– le masquage : on colle de l’adhésif à masquer sur le pourtour de la fenêtre en débordant un peu, et sur le contour du hublôt côté intérieur ; on positionne le hublot et on le maintient en place, de l’intérieur on fait le tour au cutter et de l’extérieur au tour du hublot ; on retire l’adhésif du côté qui ne doit pas être masqué (vous suivez ?)
– avec la colle, on commence par les finitions de la bande de recouvrement du hublot sur la fenêtre ; sur le plexi, d’abord, un coup de papier de verre fin, essuyage à l’acétone, puis je dépose une bande de colle d’une épaisseur euh… au pif, je dirais pas trop, peut être 1 à 2 mm ; et je vais la spatuler (avec une carte de fidélité) de sorte de « peindre » toute la bande. Je dois m’y reprendre à plusieurs reprises pour avoir une assez bonne occultation. La colle déborde sur le masquage, normal, mais aussi sur la tranche du plexi, à nettoyer (et penser à la masquer la prochaine fois). Je mets le plexi à sécher : pour bien faire, il faudrait que ce soit complètement sec, peut être 4h, mais là je n’ai pas assez de temps, ça va rester 1h max, le temps que je nettoie les vis et finisse la préparation
– nettoyage des vis, une à une, au papier de verre et ongles

(à finir)