Le baliste, il pue, Pascal !

Ce samedi de petit coef, au départ de Claouey, nous sommes 5 dans la Prius pour descendre au Ferret : avec moi, Manou, Emmanuelle, Roland et Pascal. Quelle chance d’accueillir à bord ma sœur, mon beau frère, mon cousin et ma chérie !

Il est un peu moins de midi quand nous embarquons. Route sur Arguin. Vers 13:30, on est déjà (ou enfin) le long du banc d’Arguin, au niveau des vols de parapentes.

Rentrer dans la conche au près dans juste assez d’eau pour manœuvrer, une main sur la dérive, une autre sur la pelle de safran, une autre sur l’écoute de chaque voile… mais aujourd’hui il y a abondance d’équipiers. 2 ou 3 bords plus tard, échouage au fond de la conche, face au vent.

Pascal part explorer le banc.
Sur le bateau, préparation du casse croûte bien achalandé.

Pascal revient avec un cadavre de baliste crevé, sans yeux, qui pue. Il le plante sur le sable au vent de l’iboga. Pouah!

Bon, on ne passe pas des plombes à épiloguer parce qu’un cadavre d’animal marin sur le banc d’Arguin, c’est un peu la routine. Mais a posteriori, je me dis que ça a peut-être un rapport avec cette pluie de sauterelles euh… cette invasion de milliers d’étoiles de mer sur la plage de la dune observée ce WE.

Un échantillon de l’émotion journalistique ici, et plein de spéculations là (clic)

Après le café, divers programmes : sieste à bord, sieste à la plage, rencontre avec Agaric (le même) qui vient de nous passer derrière tellement concentré qu’il n’a pas reconnu l’Iboga, puis baignade dans les passes…

Comme on pouvait s’y attendre, la mer est remontée pas mal et il est temps de prendre le chemin de Claouey qui peut être long si le vent vient à manquer. Mais pas aujourd’hui, plutôt au contraire : un thermique aux longues rafales de 20nds nous tractera en quelques bords assez ardent, sous la barre de Pascal. Prise d’un ris devant le Ferret. Réduction de la voile d’avant devant Piquey en prévision des virements dans l’étroit chenal de Lège.

Et l’arrivée sur l’erre ou si peu, dans l’estey de Madone à l’ombre de la dune des Chots, jusqu’à venir mourir le nez du bateau à 1m du sable devant le club nautique. Belle manœuvre Pascal. Et merci pour les photos de cette paisible arrivée, l’ami Jérôme depuis la terre.

Les couleurs de l’alios au soleil couchant

Clic pour toutes les photos de la marée (à partir de la dune) avec Manue, Roland et Pascal