La première date possible de mise à l’eau était le 7 mars.
Route de Bordeaux au Ferret. Presque personne sur la route mais j’arrive juste juste, en courant en fait, pour embarquer sur la pinasse de 14:30 (enfin… la navette : ça fait belle lurette que « la pinasse » ne ressemble plus à rien). Entre temps, à Arcachon, mon « taxi » se fait un tour de rein et je fais appel à un backup pour m’accompagner de la jetée Thiers à la Barbotière. Merci de ta disponibilité et du tour dans La Fameuse Volvo V40, Jacques ! Et me voilà 1/2h avant le RV au chantier où le bateau attend, déjà préparé, depuis 3 semaines. Il a déjà été dé-calé et chargé sur la remorque de mise à l’eau. Reste à gratter et peindre à la place des patins des bers, installer le moteur juste révisé, monter le gouvernail et gréer le génois.
Quelques billets changent de main, et voilà le bateau qui cule à la cale. Il est un peu plus de 16:30. Moteur lancé. Demi-tour et cap au nord dans le chenal. En trainant l’annexe.
Moteur tout le long du tortueux chenal de la Barbotière. Les voiles envoyées au niveau du grand coude.
Vent d’ouest bien aligné sur la route. Je préfère garder le moteur pour appuyer ma route, au moins jusqu’à la Matelle parce qu’il est déjà tard. Nous ne sommes qu’en mars.
Devant moi, un autre 680 qui vient de sortir de Larros. Nous nous rapprochons au niveau de la Teste. Puis mon bord bâbord amure m’éloigne vers les parcs.
Avec le descendant, les bords sont longs et gratifiants. Le vent est fort juste comme il faut. Un peu plus aurait été bien mais ça va le… Le soleil est hésitant à absent. Même s’il en fait pas froid, je reste bien couvert sous les nuages.
Vers 19:00, voilà le mouillage. Assez d’eau pour le prendre sous voiles. C’est comme le vélo : ça ne se perd pas.
Un peu de bricolage pour remplacer le fouet usé par le neuf que j’ai épissé cet hiver au coin du feu. Le temps que la marée baisse.
L’annexe installée sur le rack. La première encore cette année. Il n’y a pas d’autres bateaux autour, sur l’escoure.
Paré pour la saison 2020 !