In extremis !

Pour une fois, ça n’est pas la sortie du jour qui est in extremis, puisque la marée monte, donc pas de risque de rater la marée. Non, ce qui est in extremis, c’est que c’est le dernier WE avant les 18 heures et que c’est la première vraie sortie de la saison.

Quelle chance j’ai : je suis accompagné de Hélène, Alice et Julie. La bonne humeur est au rendez-vous, avec un peu de vent (un bon 4 quand même) et le soleil en général. Un bon programme de travail pour fx tandisque les p’tites dames prennent leur pique nique dans le cockpit. Le programme c’est de débarquer le Mariner et de le remplacer par le Yamaha 5CV 2 temps de Jean-Claude (fin du suspense pour ceux qui suivaient le fil de mes études sur les moteurs) ; et puis valider la dérive qui reste toujours coincée. Pour la dérive, il semble que les lèvres un peu puissantes conjuguées avec un usinage extrêmement précis des pièces d’axe font que la dérive peine à descendre sous son propre poids. Pas de solution évidente dans l’immédiat, la table reste déposée et il faut parfois appuyer pour aider la lame d’acier à descendre… Quant au moteur, il fallait le lancer après 4 années d’hivernation. Mais ce moteur ayant tout au plus 4 heures de navigation et ayant été conservé dans l’huile par un pro, il démarre très vite. Enfin, un tour à la voile, la GV au 1er ris et le foc n° 1, face au jus en direction de la pointe, travers à près, puis volte face. Retour express, le plaisir du moteur qui démarre au quart de tour et ne cale pas… Plage, débarquage et retournage au corps mort. La routine, quoi… Enfin !