Aujourd’hui, Iboga fait des heureux

Attention : arrogance. Cette journée sur l’eau a fait des heureux parmi les concurrents. Les 6 qui sont arrivés devant moi à la 680 connexion, je veux dire.

Mal placée, l’arrogance, parce qu’il n’y a vraiment pas de raisons de frimer. C’était cette régate, inscrite au calendrier fédéral, organisée par le CVA et tellement sérieuse qu’il y a des droits d’inscription à acquitter et des licences pour chaque équipier. Vous vous souvenez ? la régate que j’avais décidé de gagner 3 années de suite pour truster le trophée Voilerie du Bassin : une demi coque de Jouët 680. La régate que l’Iboga avait littéralement dominée en 2006, devançant d’une 1/2 heure le reste de la flotte, et piteusement régressé à la 3e position en 2007. Alors cette année, étant donné que l’Iboga… l’entretien, vous voyez ? Discussion : « – ola, il faut que j’aille passer l’éponge sur la flottaison, il y a du gras » moi : « – ola, j’ai pas caréné depuis, euh… 2006 »

Mais cette journée sur l’eau a fait aussi des heureux parmi l’équipage unanime de l’Iboga qui a passé une super journée de bateau.

L’équipage

Franck, découvert par mailing-liste interposée comme modérateur du Yahoo groupe Histoire et traditions du bassin d’Arcachon, webmaster d’un élégant site sur la pinasse développé alors qu’il était constructeur amateur de « Plume », réplique (réduite) d’une tillole ancienne d’Arcachon. Illustrateur et graphiste de talent, Franck est aussi l’auteur d’une belle carte du Bassin. Nos trop rares conversations ne faisant que confirmer notre amitié, l’occasion était belle de partager quelques heures sur l’eau.

Portait d'équipiers : à gauche, Manu, à droite, Franck

Portait d’équipiers : à gauche, Manu, à droite, Franck

Manu, ami d’amis devenu ami, que j’ai connu viticulteur, mais que sera-t-il demain ? Le connaissant aussi bien que l’on connaît quelqu’un avec qui on a joué (à des jeux, oui : cartes, société, ti-punch, dégustations, bbq…), il me semblait potentiellement un bon coéquipier pour cette régate, en dépit du fait que sa dernière expérience de voile remontait à 30 années, en optimist. Et je n’ai pas été déçu. Lui non plus, qui s’est découvert une passion nautique dont nul encore ne sait jusqu’où elle le mènera…

Là, maintenant, si je me mets à tout raconter, je n’ai pas commencé à publier la note, alors je verrai plus tard si j’y reviens pour compléter.

En attendant, il y a le compte-rendu sur le site de l’association des Jouët 680. A propos : tous mes applaudissements à Patrick et son épouse qui arrachent à 2 le trophée à un Jefficau qui a poussé la sportivité jusqu’à descendre à la bouée 9 au lieu de tourner simplement à la 11. Mais… comprendre le parcours, ça fait partie de l’évaluation. Qui plus est, il réussi quand même à prendre la 2e place. Alors bravo aussi à Jean-François – tenant du titre – et à son équipage.

Nadaü

J’espère sous peu quelques photos de l’Iboga vu du Nadaü (Noël, en gascon, Lanaverre 5.10 de Jacques, du Cap-Ferret Blog, qui a un peu bridé son pur sang de petit temps pour rester à notre hauteur.

Et bien sûr, la Trace éloquente (ici la version plein écran) qui en dit long bien mieux qu’un sempiternel long discours.

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Journal de bord, quand même !

Quand même, il y a eu le RV de 09:00 escoure du phare, où j’ai récupéré mes équipiers sur la plage ; un convoyage au moteur étant donnée l’absence de vent ; d’importants apports théoriques sur le Zen ou l’Art du choqué et l’embraquée au cours du virement de bord réussi ; quelques exercices pratiques arrivé devant le port à 11:00 alors qu’un peut de vent pointait du nord ; la tentative d’envoi de spi histoire de l’avoir fait une fois, mais le tangon qui mâte violemment arrachant le pontet ; le brieffing au CVA (« pas passer dans les corps morts, hein… ») ; l’acquisition à la coopé d’un accessoire (qui s’avérera inoppérant) pour faciliter la jupe du Génois ; le casse-croûte dans le cokpit, à couple du Gaillard où Chantal remanie le gréement tandis que que nous remanions le foie gras / Tariquet que Franck a apporté. Et puis, la procédure de départ pas trop crade en fait (je ne suis pas un grand parteur) ; la régate, quoi, jusqu’à la bouée 11 en tournant la 15 à l’aller et la 14 au retour avant de remonter le Teychan sous spi ; le retour au CVA par la plage ; les sympathiques résultats (vous connaissez le palmarès, c’est bon) et le retour bout au vent et courant vers le Ferret qui nous verra abandonner la voile devant la Chapelle au profit du moteur, histoire d’être arrivés peu après le coucher du soleil, mais non sans apéro pour saluer le coucher et cette superbe session amicale et nautique de 12 heures de bateau.

Congratulations, puis dépôt des équipiers à la cale.

Prise d’un corps mort dans la Lugue.

Carpe diem.

Noche.

Dimanche, une après midi sur « Zaza 1915 »

Et le lendemain dimanche, tant qu’on y est, au lieu de rentrer à Bx aménager ma maison qui en a besoin, je suis resté chatter avec Jean-Louis et Jérôme au Ferret, et parti au marché avec eux, et se faire un graillou de chorizo à la plancha et une super salade, et un St Émilion 2002, du formage au piment d’espelette et des pèches de vigne au rosé, etc. comme ça jusqu’à 15:00 puis un tour de Zaza dans le chenal et les passes, Avec Claude aussi à bord provisoirement, qui transbordera en route… Dur de quitter le Ferret.

Chi'ule Bent sous son plus beau profil : 3/4 arrière au près

Chi’ule Bent sous son plus beau profil : 3/4 arrière au près