680 Connexion : Iboga One !

Comme dit dans le titre (et, pour les fidèles lecteurs, comme dit dans ce blog depuis que j’annonce la participation de l’Iboga) nous emportons le trophée 2006 des Jouët 680.

Nous : un équipage affûté composé pour l’épreuve de Hélène (n° 1 et lest mobile), Eric (Barreur et écoute GV), Vincent (régleur, tacticien et écoute tribord) et fx (écoute bâbord, pianiste et autres fonctions). Quand je dis affûté, c’est pas du baratin : 2 mn qu’il est à bord et Eric réclame « quoi ? il n’y a pas de penons dans les haubans ? » et hop, le voilà en train de préparer le bateau à sa manière… L’objectif annoncé à l’équipage est simple : arriver avant les autres bateaux.

Le bateau vient du Ferret ; la marée le soulève vers 11:00, c’est à dire à l’heure du briefing opportunément organisé – comme la régate, le règlement, le pointage et l’arbitrage – par le CVA. Mais Vincent présent sur la capitale de la voile du Bassin (Arcachon je veux dire) représentera l’Iboga, s’occupe de l’inscription et des licences journées FFV (grrrr, le racket) pour ceux qui ne sont pas fédérés. Récupération des instructions et de Vincent à la plage du CVA vers midi. Examen ATTENTIF de la description du parcours, sandwiches et essais du bateau par cet équipage qui ne demande qu’à se coordonner pour en tirer le meilleur. Préparation du départ. Vent de Nord Nord-Ouest point violent mais justifiant de chausser le génois médium au lieu du léger. La plus belle voile du bateau (et néanmoins une Tasker nylon d’origine récemment remaniée). Marée sur la fin du montant, petit coëf qui annonce des courants modérés.

Le parcours officiel scrupuleusement respecté par l'Iboga et les bateaux fair play

Le parcours officiel scrupuleusement respecté par l’Iboga et les autres bateaux fair play

Un assez beau départ généralement tribord amure, tout en tentatives de blufs et, tandis que l’essentiel de la flotte vire rapidement pour se rapprocher du parcours, l’Iboga continue sur son bord dans un air propre (et Jefficau aussi je crois). Le reste du parcours : concentration sur la marche du bateau, manoeuvres sans fautes, surveillance de la concurrence. Enfin… jusqu’à la fin du Mapoutchet, parceque, à part la surprise de voir un concurrent déboucher du chenal de Cousse (!!!) et un moment talonné par Galip – tenant du titre et l’un des principaux adversaires – l’Iboga fera la suite de la course sans réel challenger. Bref, à 17:06, soit à peu près 2 heures 40 après le départ, nous passons la ligne d’arrivée. A ce moment là, toute fausse modestie mise à part, je dois avouer que je ne comprends pas comment nous avons autant dominé. Bien sûr, un bateau relativement propre, une dérive neuve et au moins la moitié de l’équipage expérimenté peuvent expliquer, mais nous portons quand même de vieilles voiles nylon et un accastillage très en dessous des standards de régate… Alors ? J’espère en discuter avec les camarades de jeu.

Mais ce ne sera malheureusement pas à la remise des prix, car, peu de temps devant nous, à cause de la marée du Ferret et du reste du programme du WE, alors, après une bière au club house du CVA, nous laissons Vincent à ses activités arcachonnaises et repartons d’une traite à la plage du phare. Rapide débriefing par téléphone avec le Président : le trophée est bien attribué à l’Iboga jusqu’à l’an prochain. En attentant que je le récupère, il m’attendra à la Voilerie du Bassin.

Lire le compte-rendu officiel de l’association, par la plume de Chantal Pivert, équipière sur Jefficau