Transhumance d’automne

Pas très sympa le courier que les plaisanciers reçoivent début octobre de la mairie, leur rappelant qu’ils doivent dégager du corps mort avant le 31 octobre faute de quoi ils s’exposent à un refus de renouvellement pour la saison suivante… Quand on sait que les zones de corps morts sont saturées, que la mairie est poussée par l’État à supprimer des postes de mouillage, on ne plaisante pas avec cette menace…

Foutre le camp du corps mort

Pourquoi n’est-il plus possible de demander une dérogation pour laisser son bateau au mouillage en hiver, comme avant ?

Cela étant, cette contrainte est une excellente occasion de nous pousser sur l’eau en ce jour de vent du nord glacial. Par ailleurs il fait un beau soleil. La BM à 10:16, pas la peine de se précipiter. À 13:30 le bateau flotte et nous embarquons, Manou et moi et l’annexe. Enfin, l’annexe reste à la traine. Pendant ce temps les concurrents de la régate arcachonaise la Route de l’huître finissent leur tour de l’île. Un grand bravo à Laurent, sur son 680 Bonaire bien accastillé, bien entretenu et très bien mené qui prendra la 4e place au classement.

Livetweet au près

Quant à l’Iboga, c’est une navigation au près serré, plein nord, pour rallier Claouey. Grand génois et 1 ris dans la GV pour calmer le jeu. Plein chenal de Piquey puis sur les terres. Mon équipière, entre 2 virements de bord, assure le reportage photo-twitter de la navigation.

Traverser les vols de bernaches. Saluer l’estey de Madone, contourner la dune du Chot (« des journalistes ») et aller planter l’ancre à côté de 2 autres 680 à la plage de Bertic.

Le bateau restera là quelques marées, histoire de garder une chance de naviguer un petit peu avant de le mettre au sec pour l’hivernage.

20121028