Restauration : session 1

Samedi : retour à Andernos récupérer la méhari et fin du convoyage jusqu’au Ferret.

Invraisemblablement, il ne pleuvra presque pas de tout le week-end.

Vidange. Pas de limaille de fer dans l’huile. Bon signe.

Dépose de la capote Azur et de sa « tuyauterie » compliqué et rouillée. Un peu de perceuse pour finir certains boulons… Et l’ensemble remisé au fond d’un débarras : le projet c’est de garder la Méhari minimum. S’il pleuvra et bien y se mouillera ou il prendra une vraie voiture, hein ?

Richard prend des mesures pour la repose des sièges
Richard prend des mesures pour la repose des sièges

Gros nettoyage de la mousse et autres traces végétales, à l’aide d’acide oxalyque, de laveur haute pression et de javel pour les finitions. Ahhh ! ça fait plaisir de revoir le blanc.

Démontage des garnitures de sièges et dérouillage sommaire.

Expérience plus ou moins concluante pour faire tenir les sièges avec ces gougeons (moignons de vis) rouillés et ces écrous en cage inaccessibles et hors d’usage… Pas gagné. Nous attendrons les kits de restauration de sièges pour finir.

Pose du nouveau rétroviseur, non sans crainte vue la qualité de l’alu du cadre de pare-brise… Enseignement : tout ce qui est acier est bloqué par la rouille ; tout ce qui est vissé dans l’alu est susceptible de foirer, à manier avec précaution.

Bon, fin de la première journée.

Dimanche.

Venu en renfort participer à la restauration, Patrick, en véritable meneur d’ohm, le testeur à la ceinture, valide les circuits électriques et la Méhari retrouve ses clignotants ; les feux stop résisteront.

Changement des bougies et des fils de., fixation de la bobine baladeuse, pose des buttoirs de pare-brise et des caouchoucs du capot, rivetage de la plaque d’immatriculation et autres détails…

Comme la voiture démarre et tourne correctement, nous décidons de surseoir au changement d’allumage.

De même, nous changerons les souflets de cardans ultérieurement.

Le pot d’échappement n’est pas arrivé de Cassis. Ce sera pour la session 2. Les garnitures de sièges, idem. La tôle alu pour le plancher avant, aussi.

A l’issue de cette première session, on ne peut pas dire que la Méhari est utilisable. Mais elle est mécaniquement validée. C’est déjà une bonne chose.