Delta de la Leyre

Je connais mal ce labyrinthe de prés salés, de bancs de sables ferrugineux et de chenaux bordés d’arbres, refuge des oiseaux migrateurs en route pour le Maroc ou la Norvège. Mais c’est enchanteur de calme et de verdure. Il faut y naviguer doucement car il est souvent (hors) limite en profondeur. Jeu de piste : essayez d’aller aux ports de Biganos, des Tuiles, du Teich et d’Audenge.

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Ile aux oiseaux

Surtout ne pas passer le dimanche aux cabanes tchanquées, surfréquentées. En revanche, laisser le bateau se poser à Afrique ou à Palourdey et explorer les micro-villages du quartier sud (sans déranger les résidents). Longer la côte ouest de l’île, bordée de tamaris, exposée aux vents dominants 365 jours par an. Apporter des chaussures.
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Aborder sur les plages

Presque toutes les plages de sable fréquentées par les baigneurs sont interdites d’accès aux bateaux (balisage jaune). Il peut y avoir des chenaux d’accès aménagés. Cette réglementation est à ma connaissance assez peu respectée : je vois souvent des bateaux aborder pour embarquer leurs équipages et les glacières.
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Les parcs à huîtres

La réglementation interdit d’y naviguer à moins de 3 h avant et après la basse mer. Il y en a malheureusement de moins en moins en exploitation au milieu du Bassin ; ça fait davantage de zones navigables, mais depuis, les esteys ne sont plus balisés par les rangs de pignots que posaient les ostréiculteurs pour délimiter et protéger leurs parcs autrefois. Très gênant quand la marée baisse mais que les bords de chenaux ne sont pas encore émergés.

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La vase

Les « fonds du Bassin » (c’est à dire tout ce qui n’est pas au Pyla, à Arcachon ou au Ferret) sont essentiellement envasés. Donc tous les bords de chenaux ou d’esteys (petits chenaux) ne sont pas abordables. Il est très désagréable d’être échoué au milieu d’hectares de vase. En revanche, une « dune perdue » – grande surface de fonds sableux – offre d’excellentes baignades avec 1,5 m d’eau montante. Il y a aussi de belles plages de sable dans les fonds, mais surtout accessibles à marée haute.
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590 Lanaverre

Le 590 est une embarcation, comme un gros dériveur avec une très petite cabine, conçue et fabriquée par le chantier local Lanaverre (puis Yachting-France)1. Sur le bassin, surtout nord bassin, il y a une grosse flotte de 590 assez dynamique, des très vieux avec le mat en bois et des tout neufs avec le mat en carbone (ou presque).

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  1. Lanaverre est un chantier bordelais qui a construit des dériveurs entre 1950 et 1976, date à laquelle il a été racheté. Ce chantier monté par Lucien Lanaverre et qui a compté dans ses rangs Christian Maury a construit des milliers de dériveurs : 420, 470, 505, mais aussi Europe, Finn ou encore Jet, 490 et 590. En 1976, Lucien Lanaverre vend son entreprise à Dubigeon (dont Yachting France est devenu la branche plaisance). Les bateaux Lanaverre sont souvent assez anciens mais particulièrement adaptés à la navigation « balade » et « loisir » de plus ils font le bonheur des bricoleurs qui raffolent de ces vieilles coques à rénover. Source : Wanaboat! 

Les plages du Mouleau et le Pyla

J’aime bien le côté Mouleau-Pyla ; pour naviguer bien sûr (superbe banc de Bernet, à éviter pour les quillards ou en destination baignade dans les eaux claires de la lagune) mais aussi pour festoyer (l’Oubli, l’Italien, la Cabanne, l’Ermitage…). Chaque année, il y a un rassemblement de pinasses à voile avec grand banquet des équipages sur l’avenue piétonne, avant la régate.
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