D’après le comité de course, l’Iboga a parcouru 36 miles réels, ce qui nous classe en 101e position sur les 180 bateaux inscrits. Mon classement est moin bon que les années passées : en général, je me classe proche de la moitié du nombre d’inscrits au général. Je pense qu’il doit y avoir des 680 qui ont fait un tour de plus ; ceux qui ont passé cette %µ$¨+#*€& de bouée de bélisaire que ces … d’organisateurs avaient placée à l’ombre du vent. Il suffisait de pas grand chose : un petit 1/4 d’heure plus tôt, je suis sûr. J’enrage encore. Tiens, à évoquer cet épisode, j’entends de nouveau les commentaires ineptes, braillards et avinés de « l’animateur » de Bélisaire, qu’il a fallu souffrir pendant les 3 heures et demi qu’a duré le combat pour cette bouée, nous concernant. Plus encore que la régate, c’était pour nous retrouver dans le calme de la nuit, loin de ces âneries amplifiées que je voulais passer la bouée. Comme quoi, on va la chercher où on peut, la motivation.
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Le livre de bord de l’Iboga, c’est le coeur de la chronique, le journal, le blog par excellence ; défiant résolument toutes les prescriptions des hautes écoles de la marine marchande et militaire, je n’y raconte que ce que j’ai envie et, s’il manque l’heure de la marée, l’isobarre, le nom du mécano, le connaissement du fret, et bien c’est comme ça. Par contre, les petites choses personnelles, les plaisirs partagés, la composition du pique-nique, les jubilations… ça, ils devraient y être.
Lundi 30 juin 2003 : Aïeee ! « Quel con, mais quel con »
Il pleut ce matin, à 8:00 et il ne fait pas chaud, pas très engageant, mais la météo dit que ce seront des pluies éparses dans le sud ouest, alors… Je me fais déposer par Hélène à la cale, avec mon sac et ma glacière.
Dimanche 29 juin 2003 : matin, midi et soir
Pas facile de faire presser la compagnie au réveil, après l’excellente soirée épicurienne du samedi soir, sans donner l’impression de vouloir mettre le speed tout en sachant que si on ne se presse pas on risque rater la marée et, avec la chaleur qu’il fait déjà, que ça serait très dommage…
J’ai prévu que nous partirions à 09:45. Nous partons enfin à 10:30. Arrivée à Claouey in extremis avant marée basse ; le bateau ne flotte encore que par la grâce du vent de sud qui le pousse vers le milieu de l’estey un peu plus profond…
Dans l’annexe, et un équilibre précaire : Hugues, Alice, Alexia, Hélène.
Trajet du matin : de Claouey à la cale des 44 hectares. Vent assez fort pour justifier une réduction de voile d’avant dès l’arrivée dans le chenal d’Arès. Vent travers pour partir, puis du près sur toute la route. Très beau temps chaud. La renverse nous cueille devant la plage des américains, vent faiblissant, il faut finir au moteur pour aller manger à une heure décente (il est déjà 14:00). Trouver un mouillage. Baignade. Remonter à la villa qui nous a accueilli ce week end pour manger les turbos au four et leurs tomates à la provençale qu’Olivier a préparés…
Rendez-vous à Arcachon dans un timing serré
La prise de tête : j’ai donné RV à Aurélien, arrivant de Paris, à 14:00 au port d’Arcachon ; nous en avons, je suppose, pour au moins 1 heure et demi ensemble (je vous raconterai peut être dans quelques temps ce qu’il vient faire à bord de l’Iboga) puis ; après, je dois ramener le bateau à Claouey puis rentrer à Bordeaux pour un rendez-vous à 19:00. Comme je n’ai pas la voiture (trop long à expliquer), je dois prendre le Citram qui passe à Claouey à 17:47. En fait, ce timing est impossible, je m’en rends bien compte. En effet, le parcours Arcachon-Claouey à marée descendante prend, dans les meilleures conditions, avec un vent de 15-20 nds pas trop nord-ouest, au moins une heure et demi ; or, aujourd’hui, le vent est totalement nord-ouest et souffle bien en dessous de 15 nds… Mais j’anticipe.
Sous les brumes du Mouleau
Carole, Fred, Hélène et fx sont dans un bateau… mais personne ne tombe à l’eau, ni ne s’y jette, car le bassin est noyé sous un épais nuage humide et frais depuis ce matin. Il est plus de 13:00 et la brume ne se lèvera que quelques heures dans l’après-midi. Entre temps, le vent soutenu nous porte jusqu’en face du Ferret. Une montagne de brume nous cache totalement la vue de la dune du Pyla. Impressionnant. En tout cas ça ne donne pas envie d’y plonger tant la visi doit être nulle là dessous. D’ailleurs, assez cocasse : une ribambelle de bateaux à moteurs émerge des brumes, fuyant le banc d’Arguin avant l’heure. Nous traversons le chenal, droit sur le Pyla, puis remontée de la côte le long du Mouleau pour aller échouer derrière le banc de Bernet, au niveau de la plage Péreire, à l’abris des vagues causées par le retour de transhumance Arguin-Arcachon. Sous le nuage qui a fini par recouvrir le Bassin, toujours pas de baignade pour nous, bien que l’eau semble bonne, du moins à deviner l’activité d’un certain couple de baigneurs :-) Mais, le bruit des moteurs, devenu vraiment trop envahissant de ce côté-ci du Bassin, et l’humidité persistante ont raison du plaisir et, après un petit café chaud pour les équipiers, l’Iboga prend le chemin du retour, cap sur la Vigne puis chenaux de Piquey, Arès et Lège avant d’arriver à Madone, « port d’attache » du bateau. (Dimanche 22 juin)
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L’été s’ra chaud sous l’objectif
Parcours inédit
Samedi soir, la nuit prévue à l’Ile aux oiseaux a été anulée pour cause de risques orageux prononcés (aller camper sous ces nuages noirs avec ce vent d’orage qui monte on ne sait pas jusqu’où… Brrrr). Il est convenu avec Valérie et Patrick, arrivant d’Andernos, que nous ferons converger nos 680 pour une journée bord à bord. Ainsi, Dimanche vers 11:00, nous retrouvons les Cazenaves, venus finalement avec leur offshore de 5m, cause défaillance du HB de leur Jouët, une épaule endolorie d’avoir trop tiré et la déception au coin de l’oeil… Ceci dit, leur « Firefox » fait une annexe assez efficace pour ralier le mouillage de l’Iboga.
3 p’tits tours…
J’ai réussi à sortir l’iboga 2 fois en ce dernier week-end du mois de mai. Malgré et en dépit d’une météo optimiste, surtout samedi. Comprenne qui poura.
Bords à beach à la Vigne
Cest bien calme et couvert en ce dimanche pour lequel la météo nous annonçait de belles éclaircies… Mais la marée coëf 105 nattend pas, il est midi, 2 h avant basse mer et, de toutes façons le pique-nique est prêt. Alice, Julie, Marie et Hélène forment léquipage du jour. Nous avons rendez-vous sur leau avec Pascal, de sortie lui aussi avec ses enfants Alexandre et Charlotte. Pascal vient dArcachon avec son Jouët 680. A contre courant et sans plus de vent que nous… Quant à lIboga, bien que le jusant lentraine dans la bonne direction… aucune chance de se renconter. Aussi décision est prise de converger chacun au moteur. La jonction est faite en face de lHerbe. Quelques minutes au moteur plus loin, après avoir un peu forcé pour passer la caouène entre la Villa Algérienne et le banc de la Vigne, nous voici échoués bord à bord sur la plage de la Vigne. Le vent a un peu forçit. Nous sommes parfaitement à labris de la haute dune pour le temps dune pause.
A l’ancre au Bourrut
L’iboga est bel et bien en route pour la saison. Déjà (seulement) 3 sorties, pas très grandes mais très bonnes. La dernière, dimanche 4 mai, avec Hélène et mes deux enfants Alice et Julie. Basse mer à 13:51, coëf. 77. Départ 12:15. On a eu un peu tout comme vent pendant la journée : orienté ouest, 25 noeuds descendant en fin de journée à moins de 10 nds. Avec foc n°1 et un ris dans la GV (qu’on aurait pu lâcher sur le retour, mais, bon… Nous n’étions pas en régate), le bateau nous a porté à 6 nds jusqu’à un endroit peu connu, le chenal du Courant.