A l’ancre au Bourrut

L’iboga est bel et bien en route pour la saison. Déjà (seulement) 3 sorties, pas très grandes mais très bonnes. La dernière, dimanche 4 mai, avec Hélène et mes deux enfants Alice et Julie. Basse mer à 13:51, coëf. 77. Départ 12:15. On a eu un peu tout comme vent pendant la journée : orienté ouest, 25 noeuds descendant en fin de journée à moins de 10 nds. Avec foc n°1 et un ris dans la GV (qu’on aurait pu lâcher sur le retour, mais, bon… Nous n’étions pas en régate), le bateau nous a porté à 6 nds jusqu’à un endroit peu connu, le chenal du Courant.

Chenal du Courant

Chenal du Courant

Je dis un endroit et non un lieu car nulle plage secrète de sable fin le long de ce chenal. Seulement une côte de vases dures ou molles et d’anciens parcs à huîtres désaffectés. Certains y accostent pour chasser la palourde. A l’extrémité sud du chenal, côté est, la matte porte le nom de « Bourrut ». Va savoir pouquoi… L’intérêt du Courant, c’est sa faible profondeur et ses fonds de sable. On peut s’y baigner en ayant pieds à marée basse. Une fois, en 99, je crois, en solo par 30 nds de vent, j’avais traversé une chasse de mulets et l’un d’entre eux avait sauté dans le cokpit ! Mais ce dimanche de 2003, pas de chasse. Simplement mouillage pour le pique nique, sieste puis (long) retour lof pour lof via le chanal de l’Île etc. Arrivée à Claouey à 18:30. (Dimanche 4 mai 2003)

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